1. Objectifs

Intentions :
Ce mémoire propose une étude des effets de la Prime au Travail, un nouvel élément de la politique d’aide aux familles du gouvernement québécois, introduite en janvier 2005.

Questions/Hypothèses :
« Notre étude porte sur les femmes en couple en faisant l’hypothèse simplificatrice, quoique plausible, que leur conjoint a un comportement inélastique en termes d’offre de travail par rapport à un changement de salaire marginal. » (p.24)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« [...] données sur les ménages québécois provenant de l’Enquête sur la Dynamique du Travail et du Revenu 2002. » (p.24)
L’échantillon retenu compte 2600 couples, sauf pour l’estimation des salaires, qui utilise plutôt un échantillon de 3760 femmes, incluant des femmes monoparentales et seules.

Instruments :
Modèle économétrique à choix discrets

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« En 2005, une nouvelle mesure d’aide gouvernementale aux familles voyait le jour : la Prime au Travail. Ce mémoire présente une analyse des effets ex ante d’une telle prime sur l’offre de travail des femmes en couple, à partir d’un modèle structurel de comportement. Au niveau économétrique, celui-ci se traduit par un modèle à choix discrets, le logit mixte, qui est estimé par maximum de vraisemblance simulé. Les simulations sont effectuées sur des données de 2002. Que l’on compare la situation où la Prime au Travail est incorporée avec la situation incorporant le programme APPORT [Aide aux parents pour leurs revenus de travail, programme auquel succède la Prime au Travail] ou bien avec celle sans programme incitatif, nous obtenons plus de femmes hors du marché du travail. Ces résultats suggèrent que si la Prime au Travail peut avoir un effet d’incitation au travail dans le cas des couples prestataires de l’aide sociale, elle réduit en général l’offre de travail des femmes mariées. » (p.ii)