Un modèle écologique pour mieux comprendre le suicide chez les Autochtones : une étude exploratoire
Un modèle écologique pour mieux comprendre le suicide chez les Autochtones : une étude exploratoire
Un modèle écologique pour mieux comprendre le suicide chez les Autochtones : une étude exploratoire
Un modèle écologique pour mieux comprendre le suicide chez les Autochtones : une étude exploratoires
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Référence bibliographique [2483]
Laliberté, Arlene. 2007. «Un modèle écologique pour mieux comprendre le suicide chez les Autochtones : une étude exploratoire». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « [...] [C]ette étude exploratoire fait la chronologie par analyse rétrospective et selon une perspective écologique de la trajectoire de vie d’Autochtones décédés par suicide. » (p. x)
Questions/Hypothèses : « La présente recherche propose de mieux comprendre le suicide chez les Autochtones en examinant les questions suivantes : a) Les personnes décédées par suicide ont-elles vécu un rejet d’une personne significative peu de temps avant leur passage à l’acte? b) Quelles sont la nature et la fréquence des événements de vie vécus par les personnes décédées par suicide au cours de leur dernière année de vie? c) Les personnes décédées par suicide ont-elles vécu un rejet à l’enfance de la part d’au moins une figure parentale? d) Les personnes décédées par suicide ont-elles vécu au sein d’une famille dysfonctionnelle? » (p. 59)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : - L’échantillon comprend 25 Autochtones dont un membre de la famille immédiate est décédé par suicide - Dossiers du coroner - Rapports de police
Instruments : Guides d’entrevues semi-structurées
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Les détails des événements de vie vécus durant l’année précédant le suicide indiquent la présence de stresseurs importants aux plans familial, conjugal et individuel. Les caractéristiques des cas informent que la majorité d’entre eux s’engagent dans des comportements autodestructeurs, tel l’abus de substances prohibées, et parfois, dès un très jeune âge. Ces comportements peuvent s’interpréter comme l’expression d’un malaise profond présent depuis plusieurs années. L’analyse des interactions parent-enfant à l’enfance suggère que le milieu familial d’origine peut créer une vulnérabilité importante qui amène l’individu à s’engager dans cette trajectoire autodestructrice en adoptant des comportements à risque. En ce qui concerne les circonstances entourant le décès, la grande majorité des suicides ont lieu dans les heures suivant le dernier événement grave, aux petites heures du matin, alors que les personnes sont en état d’ébriété. » (p. xi)