Apprendre à lire en contexte de maltraitance familiale : contribution à une analyse des facteurs favorisant ou entravant l’accès au savoir-lire d’enfants maltraités

Apprendre à lire en contexte de maltraitance familiale : contribution à une analyse des facteurs favorisant ou entravant l’accès au savoir-lire d’enfants maltraités

Apprendre à lire en contexte de maltraitance familiale : contribution à une analyse des facteurs favorisant ou entravant l’accès au savoir-lire d’enfants maltraités

Apprendre à lire en contexte de maltraitance familiale : contribution à une analyse des facteurs favorisant ou entravant l’accès au savoir-lire d’enfants maltraitéss

| Ajouter

Référence bibliographique [2439]

Lesieux, Elisabeth. 2007. «Apprendre à lire en contexte de maltraitance familiale : contribution à une analyse des facteurs favorisant ou entravant l’accès au savoir-lire d’enfants maltraités». Thèse de doctorat, Montréal, Lille (France), Université de Montréal, Département de Psychopédagogie et d’Andragogie; Université Lille III - Charles de Gaulle.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette recherche a pour but de comprendre comment s’articulent la maltraitance familiale et l’apprentissage de la lecture. Notre objectif de recherche est alors le suivant : identifier les facteurs individuels, familiaux et environnementaux favorisant ou entravant l’accès au savoir-lire d’enfants ayant subi des maltraitances familiales. Afin de dégager les traits des forces en présence et de prendre en compte la dynamique qui existe entre elles, le modèle écosystémique de Bronfenbrenner (1979) sert de cadre de référence.» (p.iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
15 enfants ayant été signalés au service de l’Aide Sociale à l’Enfance pour maltraitance, ainsi que leurs proches (parents, amis, professionnels).

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette étude, réalisée à partir d’un éclairage écosytémique, permet d’enrichir la compréhension de l’articulation entre maltraitance familiale et apprentissage de la lecture.» (p.iv) «Les résultats nous ont amenée à distinguer quatre groupes : 1) les enfants qui ne maîtrisent que très peu, voire aucun savoir-faire en lecture à l’issue de leur première ou seconde année d’école primaire (n=6); 2) les enfants qui ont acquis des savoir-faire tout en montrant des faiblesses en compréhension à l’issue de leur seconde année d’école primaire (n=5); 3) les enfants qui maîtrisent le savoir-lire à l’issue de leur seconde année d’école primaire (n=2); 4) les enfants qui maîtrisent le savoir-lire à l’issue de leur première année d’école primaire (n=2).» (p.iii) Chacun de ces groupes se caractérisent par la relation d’attachement particulière que les enfants entretiennent avec leurs mères. Finalement, l’auteure souligne que «[l]es parents des enfants en difficulté ont tendance à accorder la responsabilité de l’apprentissage à l’enseignant, alors que les autres parents font preuve d’une complémentarité formelle ou informelle, c’est-à-dire qu’ils mettent en place une relation de partenariat avec l’enseignant ou soutiennent la démarche de ce dernier en mettant en place des pratiques familiales autour de la lecture permettant à leur enfant de s’investir dans son apprentissage.» (p.iv)