Family Geographies: Montreal, Canada’s Metropolis

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Référence bibliographique [2408]

McCann, Larry, Buck, Ian et Heggen, Ole. 2007. «Family Geographies: Montreal, Canada’s Metropolis». Dans Household Counts: Canadian Households and Families in 1901 , sous la dir. de Eric W. Sager et Baskerville, Peter, p. 180-194. Toronto: University of Toronto Press.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteurs tentent, à l’aide d’une série de cartes qu’ils ont produites, de préciser la géographie familiale de Montréal au tournant du XXe siècle.

Questions/Hypothèses :
«By 1901, segregated areas of class and ethnicity were [...] beginning to mark the modern residential landscape [of Montreal]. [...] But how do family geographies correlate with these ethnic and social-class paterns?» (p.180) «[...] [W]hat patterns characterize the family geographies of the emerging industrial city?» (p.181) «How does the fertility of metropolitan families fit into the general pattern of family geographies [...]?» (p.183)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données prélevées du recensement canadien de 1901

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


À partir de données tirées du recensement canadien de 1901, les auteurs présentent une série de neuf cartes illustrant la géographie des familles dans la région métropolitaine de Montréal, selon l’appartenance ethnique et religieuse (taille moyenne des familles britanniques protestantes / canadiennes-françaises catholiques), la fécondité, l’origine rurale, l’économie familiale, la proportion de travailleurs et la présence de chambreurs au sein des ménages. Sur la base de leurs résultats, les auteurs sont en mesure de discuter du modèle élaboré par Ernest Burgess au début des années 1920 (et appliqué à Montréal peu de temps après par son disciple Carl Dawson), selon lequel les familles du centre-ville étaient en général plus petites que les familles vivant dans les zones métropolitaines périphériques. (p.181) Les auteurs observent qu’une telle généralisation est apparement confirmée lorsque toutes les familles sont prises en compte, mais non lorsque la taille des familles est considérée de paire avec l’appartenance ethnique, religieuse ou de classe : dans ces conditions, une géographie beaucoup plus complexe semble plutôt se profiler. (p.182)