1. Objectifs

Intentions :
« [...] [L]e but de ce projet de recherche est de mieux comprendre l’interdépendance des caractéristiques socio-affectives et éducatives du contexte familial dans la prédiction de l’adaptation scolaire à l’adolescence. Le projet vise également à poursuivre les recherches sur les mécanismes explicatifs (communication parent-enfant, estime de soi, et habiletés autorégulatrices) afin d’identifier les facteurs susceptibles d’être médiateurs des trajectoires de risque. Ce programme de recherche contribuera à une meilleure compréhension de la mésadaptation scolaire et ainsi nous aidera à identifier de nouvelles avenues prometteuses conduisant à l’élaboration de programmes de prévention et d’intervention efficaces. » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
67 adolescents de 14-15 ans ayant participé à une étude longitudinale et pour lesquels des mesures pertinentes ont été prises à 5-6 ans et à 8-9 ans

Instruments :
Weschler Intelligence Scale for Children WISC-III
Questionnaire socio-démographique
Protocole de classification de l’attachement (Main et Cassidy)
Adult Attachment Projective (AAP)
Grille d’observation de la qualité de la communication mère-enfant
Profil de la perception de soi (Harter, 1985)
L’Échelle d’auto-contrôle (Kendall et Wilcox, 1979)
Child Behavior Checklist for Ages 4-18 (CBCL; Achenbach, 2001)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Comme attendu, nos résultats ont démontré que l’attachement sécurisant à l’adolescence est associé à de meilleure performance académique que l’attachement insécurisant. En particulier, ce sont les étudiants avec un patron d’attachement détaché (évitant) qui possèdent une performance académique plus faible, en comparaison avec leurs paires sécurisés. » (p. 2) « Nos résultats montrent l’interdépendance entre les habiletés académiques et les expériences et compétences socioémotionelles, et soulignent des mécanismes de développement qui pourraient nous aider à détecter, dès un jeune âge, des indices de problèmes futurs afin qu’on puisse intervenir plus efficacement pour prévenir les difficultés scolaires. Les enfants ayant des relations d’attachement désorganisé, les enfants possédant un QI élevé, mais qui possèdent des représentations d’attachement insécurisant, ainsi que les enfants démontrant des problèmes d’autorégulation et d’impulsivité sont des groupes à cibler dès l’entrée à l’école pour l’intervention. » (p. 3)