Mémoire familiale, identité et rapports intergénérationnels chez les réfugiés burundais
Mémoire familiale, identité et rapports intergénérationnels chez les réfugiés burundais
Mémoire familiale, identité et rapports intergénérationnels chez les réfugiés burundais
Mémoire familiale, identité et rapports intergénérationnels chez les réfugiés burundaiss
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Référence bibliographique [2383]
Mujagic Djukic, Smaragda. 2007. «Mémoire familiale, identité et rapports intergénérationnels chez les réfugiés burundais». Mémoire de maîtrise, Université Laval, Département d’anthropologie.
Intentions : «La migration, phénomène mondial à multiples facettes, laisse des traces plus ou moins visibles sur les sociétés et les individus. Aux croisements de ces traces s’enclenchent des changements profonds et radicaux qui s’inscrivent dans les pratiques et le discours des sociétés et des individus. Leur histoire, leur mémoire et leurs identités s’en trouvent modifiés. La rupture migratoire transforme d’abord leur continuité, pour leur donner ensuite un autre sens. Ce mémoire porte sur l’impact de ces transformations chez les jeunes des familles burundaises réfugiées à Québec. Le travail de recherche consiste à mettre en évidence la complexité et l’interdépendance entre la mémoire familiale migratoire, les relations intergénérationnelles et la construction identitaire dans ces familles.» (p. i)
Questions/Hypothèses : «Quelle est la mémoire familiale et migratoire des réfugiés Burundais?» (p. 30)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Le choix des familles s’est arrêté sur les familles biparentales, éliminant du coup les familles monoparentales et les couples sans enfants. Nous avons rencontré cinq familles d’origine burundaise établies depuis au moins cinq ans à Québec et qui ont plusieurs enfants. Nous avons effectué dix entrevues nous offrant ainsi la possibilité d’une étude étendue de l’expérience par la différence des situations.» (p. 32)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Le premier chapitre définit la problématique de la recherche comme celle des réfugiés, leur statut, leur condition et leur accueil au Québec. Il pose les questions de recherche et expose les théories anthropologiques de l’identité et de la mémoire en les mettant en lien et en précisant les éléments principaux chez les familles et les jeunes dans le contexte migratoire. Le deuxième chapitre est consacré à la mise en contexte des réfugiés burundais. Il contient un aperçu historique et politique du Burundi, met l’accent sur l’ampleur de l’exode du pays et les conditions des réfugiés accueillis au Québec, pour terminer avec la description du profil des personnes originaires du Burundi accueillies dans la Ville de Québec au cours des dernières années. L’exposition de la stratégie méthodologique générale de la recherche, la spécification du récit de vie utilisé pour mener la recherche et l’implication épistémologique qui en découle y sont également intégrées. Le même chapitre justifie le choix des familles et précise la méthode d’analyse des données. Le troisième chapitre relate les récits de mémoire familiale, cas par cas, en mettant en relation le parcours familial avec le récit du jeune. Une analyse parallèle des contenus clôt chaque récit. Le dernier chapitre porte la conclusion sur les éléments clés de la mémoire familiale migratoire, celle du jeune et sur les interrelations de ces deux actualisations mémorielles. Cette analyse dans son ensemble apporte une ouverture sur la richesse et l’originalité de la construction identitaire chez les jeunes face à la mémoire familiale.» (p. 2-3)