L’adoption internationale sert-elle le meilleur intérêt de l’enfant?

L’adoption internationale sert-elle le meilleur intérêt de l’enfant?

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Référence bibliographique [2381]

Nadeau, Nicole et Corbeil, Jean Alain. 2007. «L’adoption internationale sert-elle le meilleur intérêt de l’enfant? ». PRISME, no 46, p. 200-213.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Bien qu’il ne traite pas exclusivement de l’adoption, cet ouvrage englobe ce sujet dans la thématique plus large du placement d’enfant, dont il énonce les principes essentiels. Il servira à étayer notre réflexion sur la question de la légitimité de l’adoption internationale en regard du meilleur intérêt de l’enfant. » (p. 201)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Pour étayer notre propos, nous nous référons tout au long de ce texte à l’ouvrage de Goldstein, Solnit, Goldstein et Freud cité en introduction. » (p. 201)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Dans le domaine de l’enfance abandonnée et du placement d’enfant, la définition du meilleur intérêt de l’enfant proposée par Goldstein et coll (1998) tombe naturellement sous le sens et rallie aisément l’opinion de la majorité: les spécialistes comme le grand public s’entendent généralement pour reconnaître qu’il en va du meilleur intérêt de l’enfant d’appartenir à une famille et de développer un lien d’attachement réciproque et permanent avec des parents. Lorsque la question du meilleur intérêt de l’enfant concerne les décisions à prendre en matière d’adoption internationale, il en va différemment: des considérations politiques et idéologiques surgissent et viennent parfois embrouiller l’horizon de la pensée. Ainsi, la définition du meilleur intérêt de l’enfant orphelin susceptible d’être ’candidat à l’adoption internationale’ est loin de faire l’unanimité, tant chez les experts que dans la population générale, que ce soit localement ou internationalement. [...] Au Québec, comme dans toutes les sociétés occidentales où se pratique l’adoption internationale, la montée de ce type d’adoption correspond à la diminution de l’accès à l’adoption locale. Même si certains estiment que l’adoption internationale est trop visible, trop bruyante, occupe une trop grande place en regard du peu d’intérêt soulevé par les enfants abandonnés de notre propre société, nous croyons au contraire que l’adoption internationale a permis d’élargir nos horizons et notre vision de l’adoption en réintroduisant cette réalité dans notre discours, sinon dans nos pratiques. » (pp. 200; 212)