Étude du processus décisionnel entre parents et néonatologistes : défis éthiques soulevés par l’exercice de l’autonomie dans des situations aux limites de la viabilité

Étude du processus décisionnel entre parents et néonatologistes : défis éthiques soulevés par l’exercice de l’autonomie dans des situations aux limites de la viabilité

Étude du processus décisionnel entre parents et néonatologistes : défis éthiques soulevés par l’exercice de l’autonomie dans des situations aux limites de la viabilité

Étude du processus décisionnel entre parents et néonatologistes : défis éthiques soulevés par l’exercice de l’autonomie dans des situations aux limites de la viabilités

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Référence bibliographique [2356]

Payot, Antoine. 2007. «Étude du processus décisionnel entre parents et néonatologistes : défis éthiques soulevés par l’exercice de l’autonomie dans des situations aux limites de la viabilité». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Faculté de médecine, option Bioéthique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de cette thèse est d’apporter un éclairage sur la pratique de l’autonomie dans le contexte précis de la prise de décision aux limites de la viabilité. Au travers d’une étude qualitative à laquelle ont participé parents et néonatalogistes confrontés à ces situations, une réflexion s’amorce sur le processus décisionnel entrepris par les deux parties et sur la relation médecin-patient dans la démarche du consentement éclairé.» (p.i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Parents menacés de vivre un accouchement prématuré aux limites de la viabilité et les néonatologistes qui les ont rencontrés.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse théorique

3. Résumé


«L’autonomie exprimée au travers du consentement éclairé est devenue une norme incontournable de la pratique de la médecine occidentale. Néanmoins, la réalité clinique confronte régulièrement soignants et patients aux limites du consentement éclairé tel qu’il est classiquement décrit dans la littérature médicale et bioéthique : basé sur la non interférence entre les intervenants. [...] La recherche montre que plusieurs problèmes se situent au coeur de la relation médecin-patient et qu’elle résulte de plusieurs ruptures entre les parties [...] Un fossé avec la notion théorique de consentement éclairé est mis à jour, ce dernier faisant abstraction des valeurs qui apparaissent par le biais de la relation médecin-patient, et par l’impact émotionnel que suscitent de telles décisions. À partir de cette analyse et de la réflexion qu’elle suscite, s’articule une nouvelle forme de processus décisionnel dépassant la notion débattue dans la littérature de prise de décision partagée (shared decision making). Par ce processus, les questions de partage de valeurs et de connaissance de son interlocuteur prennent une nouvelle dimension. Ainsi, contrairement à la vision légaliste de l’autonomie, la démarche à visée éthique tend à favoriser la construction partagée de la décision entre les participants au travers de la relation, qui tiennent compte de la contextualité et des valeurs de chacun.»