Facteurs de risque chez les familles d’enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité : données québécoises

Facteurs de risque chez les familles d’enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité : données québécoises

Facteurs de risque chez les familles d’enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité : données québécoises

Facteurs de risque chez les familles d’enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité : données québécoisess

| Ajouter

Référence bibliographique [2336]

Poissant, Hélène et Lecomte, Sarah. 2007. «Facteurs de risque chez les familles d’enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité : données québécoises ». Journal de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent / Journal of the Canadian Academy of Child and Adolescent Psychiatry, vol. 16, no 1, p. 9-17.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« La présente recherche s’inscrit dans la lignée des travaux visant à déterminer l’étiologie du TDA/H. » (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les participants sont des « parents de 82 familles: 24 contrôles (sans présence de TDA/H chez les enfants) et 58 TDA/H (présence d’au moins un enfant avec TDA/H). [...] La répartition des sexes [des enfants] s’établit de la manière suivante, 9 garçons: 15 filles (contrôle) et 48 garçons: 10 filles (TDA/H). » (p. 9)

Instruments :
« Un questionnaire QFR-TDA/H [(Questionnaire sur les facteurs de risques associés au TDA/H)] est rempli par les [participants]. » (p. 9)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Nous nous concentrons ici sur le Trouble Déficitaire de l’Attention/Hyperactivité (TDA/H) et sur la nature de ses liens avec d’autres troubles chez l’enfant et ses parents. Nous abordons aussi les facteurs d’adversité entourant la vie familiale, afin de voir leur impact sur le TDA/H. L’approche choisie est de contraster les familles qui ont un enfant avec un TDA/H avec les familles d’enfants qui n’ont pas d’enfants avec un TDA/H. [...] Le trouble oppositionnel (TO), le trouble de conduite (TC) et le trouble d’apprentissage (TA) se sont trouvés significativement plus présents dans le groupe d’enfants avec un TDA/H. Nous trouvons aussi un usage plus important des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) chez les mères d’enfants avec un TDA/H comparé aux mères des enfants non TDA/H, impliquant de manière indirecte la présence de troubles de type dépressif chez ces mères. Nous avons pu aussi établir que les pères d’enfants avec TDA/H ont eu des difficultés d’apprentissage plus souvent que les pères contrôles. [...] La recherche des causes demeure complexe puisqu’il s’agit d’une réalité à la fois physique et psychologique. » (p. 9)