Référence bibliographique [233]
Gascon, Hubert, Goupil, Georgette et Villeneuve, Mariane. 2011. «Relations à l’âge adulte entre les personnes présentant une déficience intellectuelle et leur fratrie ». Revue francophone de la déficience intellectuelle, vol. 22, p. 98-111.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Cet article a pour objectif de décrire les principales études sur la fratrie adulte des personnes présentant une DI [déficience intellectuelle]. [Il] cible plus particulièrement les conséquences pour les frères et soeurs ayant un développement typique ainsi que les facteurs qui influencent les relations.» (p. 98)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«Les écrits scientifiques utilisés pour cet article ont été repérés à l’aide des bases de données ProQuest, PsycArticles (American Psychological Association), PsycInfo (Cambridge Scientific Abstracts), SAGE, Francis, AgeLine, Google Advanced Scholar Search et Google Advanced Search. Les descripteurs utilisés étaient : frère, soeur, déficience intellectuelle, adulte, relation, famille, sibling, intellectual disability, disability, mental retardation, adult, brother, sister, care giving, relationship et family. Ces études ont été publiées entre 1972 et 2010.» (p. 98)
Type de traitement des données :
Analyse théorique
3. Résumé
«Les relations entre les membres d’une fratrie d’âge adulte, comprenant un membre qui présente une déficience intellectuelle (DI), ont été peu étudiées. Cet article décrit les principales conclusions des recherches disponibles à ce sujet. Il propose d’abord une description des conséquences de la DI sur la personne et sur sa famille. Ensuite, il définit la fratrie et son évolution de l’enfance à l’âge adulte. Il expose les avantages et les désavantages pour la fratrie. Enfin, il aborde les facteurs influençant les relations à l’intérieur de ce groupe fraternel. [...] En ce qui a trait aux effets à court terme, les études mettent en évidence la gêne des enfants à l’égard de leur frère ou de leur soeur ayant une DI. À plus long terme, les études indiquent l’appréciation de la différence et les occasions de croissance personnelle. [...] Seltzer et al. (1997) indiquent que les adultes rapportent leur expérience comme étant surtout positive dans 87,4 % des cas. Fahey (2005) souligne également que les frères et les soeurs d’une personne présentant une DI ne sont pas plus à risque de présenter de l’anxiété ou de la dépression. Ils seraient plutôt des individus résilients ayant de bonnes capacités d’adaptation.» (p. 98-107)