Le temps dans tous ses états : temps de travail, temps de loisir et temps pour la famille à l’aube du XXIe siècle
Le temps dans tous ses états : temps de travail, temps de loisir et temps pour la famille à l’aube du XXIe siècle
Le temps dans tous ses états : temps de travail, temps de loisir et temps pour la famille à l’aube du XXIe siècle
Le temps dans tous ses états : temps de travail, temps de loisir et temps pour la famille à l’aube du XXIe siècles
|
Référence bibliographique [2329]
Pronovost, Gilles. 2007. Le temps dans tous ses états : temps de travail, temps de loisir et temps pour la famille à l’aube du XXIe siècle. Montréal: Institut de recherche en politiques publiques (IRPP).
Intentions : «[L’auteur] étudie d’abord les facteurs psychosociologiques relevant de la perception du ortance considérable depuis quelques années. En effet, les deux conjoints de la majorité des couples occupent aujourd’hui un emploi rémunéré, et bon nombre trouvent difficile de concilier travail, vie personnelle et vie familiale. [...] L’auteur analyse l’étendue et les paradoxes [du] problème du manque de temps.» (p. 3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Données tirées des enquêtes canadiennes sur l’emploi du temps, y compris la plus récente menée en 2005, et de différentes enquêtes américaines et françaises du même type.» (p. 3)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Si 10 p. 100 de la population canadienne n’exprime aucune difficulté par rapport au temps, note-t-il, plus du tiers des Canadiens peuvent être classés dans la catégorie des personnes fortement stressées, principalement à cause de leur travail. Ce sont surtout des cadres, des gestionnaires et des travailleurs du secteur de la santé qui se disent très stressés, mais également les mères de jeunes enfants actives sur le marché du travail. En matière de stress relié au temps, la situation a peu changé en une décennie. L’auteur examine ensuite les données tirées des études de budget-temps portant sur l’utilisation effective des 24 heures de la vie quotidienne. Il constate que le temps moyen de travail s’est accru modestement mais continuellement au Canada entre 1986 et 2005. Ainsi, chez les gens actifs, après avoir diminué régulièrement au siècle dernier, le temps consacré au travail est à la hausse et celui consacré aux loisirs diminue proportionnellement, soit d’environ deux heures par semaine. Alors que depuis le milieu du XXe siècle, le temps de loisirs s’était accru, on observe maintenant une halte certaine dans ce mouvement, au point où les gains acquis semblent s’effacer. [...] Fondamentalement, conclut l’auteur, la notion de manque de temps renvoie à au moins trois phénomènes à la fois différents et apparentés : l’accroissement des responsabilités professionnelles des gens plus scolarisés; la valorisation d’activités personnelles en matière de sport et de culture; la reconnaissance accrue du ’temps familial’ comme valeur, tout particulièrement l’attention portée aux jeunes enfants. Les gens sont ainsi de plus en plus conscients de l’importance de concilier vie familiale, vie personnelle et responsabilités professionnelles, ce qui engendre cette demande pour une plus grande synchronisation des différents temps de la vie quotidienne.» (p. 3-4)