Les différentes postures à l’égard du travail salarié chez des jeunes vivant en situation de précarité

Les différentes postures à l’égard du travail salarié chez des jeunes vivant en situation de précarité

Les différentes postures à l’égard du travail salarié chez des jeunes vivant en situation de précarité

Les différentes postures à l’égard du travail salarié chez des jeunes vivant en situation de précarités

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Référence bibliographique [2292]

Robert, Marie et Pelland, Marie-Andrée. 2007. «Les différentes postures à l’égard du travail salarié chez des jeunes vivant en situation de précarité ». Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 20, no 1, p. 80-93.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« À partir d’entrevues auprès des jeunes qui, à cause de leur situation socioéconomique précaire, fréquentent des organismes communautaires, nous avons voulu saisir le sens qu’ils donnent au travail salarié et la place qu’il occupe ou pourrait occuper dans leur vie. » (p. 81) « Notre étude se veut une contribution au champ de connaissances sur l’insertion sociale des jeunes. » (p. 85)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Les participants de l’étude ont été recrutés parmi neuf organismes communautaires de Montréal sur la base de leur disponibilité et de leur désir de collaborer à la recherche initiale portant sur la participation des jeunes (Robert, Pelland et Brassard, 2004). Il s’agit donc d’un échantillon de convenance. Nous avons rencontré 25 jeunes, 15 hommes et 10 femmes, dont la moyenne d’âge est de 21 ans (écart type de 2 ans). Ces jeunes vivent des situations similaires aux plans socioéconomique et familial : le travail stable leur fait défaut, ils vivent seuls et ne peuvent pas compter sur le soutien familial, leurs liens avec leur famille d’origine étant faibles ou rompus. » (p. 85)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Bon nombre d’auteurs dans le champ de la sociologie de la jeunesse soutiennent que les transformations dans la sphère de travail (labour market) ont contraint ’la jeunesse’ à redéfinir son rapport au travail et la valeur qu’elle lui accorde. Peu d’études ont questionné si et comment ce mouvement atteint les jeunes en grande difficulté d’insertion sociale. » (p. 80) Pour sa part, les auteures prennent position et affirment que leur étude « [...] repose sur le postulat que les possibilités d’insertion sur le marché du travail ne dépendent pas seulement d’éléments structurels ou des caractéristiques individuelles, mais sont déterminées, pour une part, par la perception qu’ont les jeunes du travail salarié et de sa capacité à leur procurer une identité sociale et une appartenance collective. [...] L’analyse a permis de dégager trois types distincts de rapport au travail : l’acceptation/résignation, la résistance et l’expérimentation. » (pp. 85-86)