Les parents et l’enseignement des sciences au primaire

Les parents et l’enseignement des sciences au primaire

Les parents et l’enseignement des sciences au primaire

Les parents et l’enseignement des sciences au primaires

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Référence bibliographique [2270]

Savard, Annie et Guilbert, Louise. 2007. «Les parents et l’enseignement des sciences au primaire ». Education Canada, vol. 47, no 2, p. 52-56.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Par la réalisation de cette étude, les auteurs visent à « comprendre ce que pensent les parents de l’enseignement des sciences à l’école primaire. » (p. 52)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Afin de mener notre étude, nous avons recueilli 89 questionnaires qui ont été divisés en deux groupes selon la scolarité des parents. Les parents du premier groupe avaient étudié les sciences au primaire et au secondaire dans le cadre de cours obligatoires, alors que les parents du second groupe avaient poursuivi leurs études en sciences au collégial ou à l’université. » (p. 53)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« À la lumière de l’analyse des résultats de notre étude, nous constatons que beaucoup de parents des deux groupes ont une vision positive de l’enseignement des sciences au primaire. Ils constatent le développement d’habiletés intellectuelles, l’acquisition de connaissances scientifiques et techniques et l’éveil des enfants envers les sciences. Clarifier certains points avec les parents en ce qui a trait à l’apprentissage des sciences dès le primaire permettrait à plusieurs d’entre eux de mieux comprendre la nature et les objectifs de ces enseignements. Ainsi, les approches pédagogiques de types socioconstructivistes, le rôle de l’enseignant et l’épistémologie des sciences pourraient être présentées aux parents sous forme d’activités. En participant à de telles activités, les parents seraient mieux en mesure d’apprécier les différences entre les cours de sciences de leur enfant et ceux qu’ils ont personnellement vécus. Les parents moins scolarisés pourraient reprendre confiance en leurs compétences parentales et valoriser le soutien affectif qu’ils peuvent apporter à leur enfant en discutant, posant des questions et en cherchant des réponses avec lui. Ils pourraient ainsi comprendre qu’ils sont en mesure de motiver leur enfant malgré qu’ils possèdent peu de connaissances scientifiques et technologiques. Cette clarification pourrait ainsi inciter les parents à davantage accompagner leur enfant dans son apprentissage des sciences, permettre une meilleure communication avec les intervenants du milieu scolaire et un meilleur partenariat entre l’école et les familles. » (p. 54)