1. Objectifs

Intentions :
« L’objectif de cette recherche [est] d’étudier les aspects déterminants de la relation symbiotique sur le développement de l’enfant et d’évaluer l’utilisation de l’art-thérapie comme moyen de traitement des conflits relationnels, ceci dans le but de favoriser l’individuation de l’enfant. » (p. 117)

Questions/Hypothèses :
« La présente recherche entend démontrer l’hypothèse selon laquelle l’art-thérapie, grâce à ses qualités expressive, créative et communicative, s’avère un mode de traitement particulièrement efficace à ce stade relationnel primaire. [...] Cette recherche est [...] sous-tendue par la question suivante : comment l’intervention art-thérapeutique et la création en dyade peuvent-elles permettre de travailler certains aspects conflictuels de la relation et favoriser la séparation et l’individuation de l’enfant? » (p. iii; 10)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Analyse théorique

3. Résumé

« La relation mère-enfant et principalement les questions relatives à l’attachement et à l’individuation ont fait l’objet de nombreuses recherches. S’il est impératif de connaître les effets de cette relation sur le développement de l’enfant, il n’est pas moins essentiel d’accroître et de perfectionner les méthodes d’intervention permettant de réduire les perturbations symbiotiques. [...] Ce travail de recherche repose principalement sur l’apport théorétique et clinique des théoriciens de l’attachement, notamment Malher, Bowlby et Ainsworth, ainsi que sur le complexe de la « Mère morte» défini par le psychanalyste André Green. Le développement psychique et socio-affectif de l’enfant, le processus de séparation-individuation, ainsi que les modèles d’intervention conçus pour traiter les conflits émanant du noyau primaire font l’objet d’une étude détaillée. L’ensemble de la recherche est soutenu par une étude de cas descriptive ( single case design ) reposant sur une méthodologie qualitative, et vise à démontrer l’efficacité d’un traitement art-thérapeutique de courte durée dans la réduction de l’anxiété de séparation et le renforcement de l’individuation d’une dyade mère-enfant. » (p. iii)