Unions et désunions conjugales au Québec. Deuxième partie: Désunions et parentalité
Unions et désunions conjugales au Québec. Deuxième partie: Désunions et parentalité
Unions et désunions conjugales au Québec. Deuxième partie: Désunions et parentalité
Unions et désunions conjugales au Québec. Deuxième partie: Désunions et parentalités
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Référence bibliographique [22610]
Belleau, Hélène et Lavallée, Carmen. 2020. Unions et désunions conjugales au Québec. Deuxième partie: Désunions et parentalité. Montréal: Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société.
Intentions : «Ce rapport [vise] à mettre en lumière l’aspect “extrapatrimonial” qui se dégage du projet de recherche intitulé: Unions et désunions conjugales au Québec: regards croisés sur les pratiques et les représentations sociales et juridiques de la vie à deux. Ainsi, les aspects tels que le souhait de se marier ou non, la garde des enfants, le support financier suite à une rupture, le recours au contrat de vie commune et la question de l’héritage [sont] abordés.» (p. 91)
Questions/Hypothèses : L’étude tente entre autres à répondre aux questions suivantes: «Constate-t-on des différences notables entre les couples ayant des enfants selon le type de familles? Les familles recomposées choisissent-elles un mode de gestion différent des familles intactes? Y a-t-il des différences selon que les deux conjoints ont des enfants nés d’une précédente union ou si un seul d’entre eux est dans ce cas? Les conjoints vivant au sein d’une famille recomposée anticipent-ils davantage les conséquences de la rupture que les familles intactes?» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’enquête a été menée au moyen d’un [sondage] élaboré par [l’]équipe de recherche à partir des connaissances acquises au terme de plusieurs études qualitatives réalisées entre 2005 et 2012. En plus d’avoir été validées lors des enquêtes qualitatives, les questions qui ont constitué le cœur de l’enquête quantitative ont aussi été validées une deuxième fois dans le cadre d’un sondage en ligne non représentatif (1 600 répondants) et lors des prétests du questionnaire final. Plus spécifiquement, l’échantillon aléatoire a été constitué à la fois par téléphone (1 199 personnes) et sur le web (2 047 personnes) pour un total de 3 246 personnes jointes en janvier et février 2015 au Québec. […] L’échantillon de [l’]enquête a été tiré du panel web de BIP [Bureau des interviewers professionnels] qui comprend une population de 25 000 Québécois [âgées de 25 à 50 ans].» (p. 27)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
L’«enquête permet notamment de constater que le fait d’avoir un enfant semble influencer le désir de se marier, et ce, plus particulièrement pour les femmes. Elle nous montre aussi que la garde partagée est un idéal-type envisagé par la majorité des couples, mais qui se réalise moins fréquemment en réalité. De plus, dans les familles recomposées ayant la garde d’un ou de plusieurs enfants issus d’unions précédentes, les dépenses relatives aux enfants sont considérées comme relevant exclusivement du parent, même si le couple gère ses revenus et dépenses en commun. Bien que l’on puisse s’attendre à ce que les couples qui ont déjà vécu une séparation veuillent se protéger davantage dans une relation ultérieure, les résultats montrent qu’il n’en est rien. Enfin, l’enquête nous démontre que la durée de la cohabitation entre un enfant et un beau-parent influence la force du lien entre eux et qu’un bon nombre de beaux-parents croient qu’ils auraient droit à une garde partagée dans l’éventualité d’une rupture ou, à tout le moins, qu’ils garderaient contact quelques fois par année avec l’enfant de leur conjoint.e.» (p. iii)