Une gouvernance innue de protection de la jeunesse pour préserver et développer l’identité des enfants innus

Une gouvernance innue de protection de la jeunesse pour préserver et développer l’identité des enfants innus

Une gouvernance innue de protection de la jeunesse pour préserver et développer l’identité des enfants innus

Une gouvernance innue de protection de la jeunesse pour préserver et développer l’identité des enfants innuss

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Référence bibliographique [22606]

Guay, Christiane, Jolicoeur, Fanny et Ellington, Lisa. 2021. «Une gouvernance innue de protection de la jeunesse pour préserver et développer l’identité des enfants innus». Dans La jeunesse au carrefour de la famille, de la communauté, du droit et de la société , sous la dir. de Pierre Noreau, Goubau, Dominique, Saint-Jacques, Marie-Christine, Van Praagh, Shauna, Fau, Valentine et Robitaille, Caroline, p. 177-204. Montréal: Édition Thémis.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre «montre en quoi la mise en place d’une gouvernance innue, fondée sur l’innu aitun (qui signifie “la vie innue”) et l’intérêt de l’enfant innu, favorise le développement d’une approche communautaire originale qui permet d’assurer non seulement la sécurité et le développement des enfants innus, mais aussi la préservation de leur identité et de leur appartenance communautaire.» (p. 180-181)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour réaliser cette recherche, «plus de 30 récits d’expérience individuelle ou familiale ont été réalisés auprès d’acteurs clés de la communauté [d’Uashat mak Mani-utenam, au Québec]. Cinq récits communautaires ont également été effectués auprès de différents groupes (parents suivis en protection de la jeunesse, familles d’accueil innues, intervenants des services communautaires et en réadaptation, étudiants innus en techniques d’éducation spécialisée).» (p. 181)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les autrices expliquent dans un premier temps «en quoi le territoire (Nitassinan) et la famille (Nikanish) sont à la base du mode de vie et des valeurs portées par les Innus. Dans un deuxième temps, [elles montrent] comment ces deux principes fondateurs guident les principales orientations de la gouvernance innue.» (p. 181) En somme, le chapitre révèle qu’en «tirant profit des résultats d’un ensemble de projets de recherches menés au sein de leur communauté, les Innus d’Uashat mak Mani-utenam ont d’ores et déjà posé les jalons d’un système de protection de la jeunesse qui reflète leurs valeurs culturelles et leurs modes de vie singuliers. La démarche illustre également qu’il est possible de penser un modèle innu de bienveillance qui soit fondé sur des principes et une définition de l’intérêt de l’enfant intrinsèquement reliés à des manières culturellement différentes de concevoir le monde.» (p. 203) Selon les autrices, il reste toutefois des étapes à franchir. «Les Innus devront maintenant concevoir l’ensemble des processus et développer des politiques qui feront partie de leur modèle. Il reste aussi à espérer que les deux paliers de gouvernement soient en mesure de clarifier leurs rôles respectifs dans l’accompagnement logistique et financier des organisations autochtones comme Uauitshitun.» (p. 204)