Un encadrement pour la scolarisation des jeunes

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Un encadrement pour la scolarisation des jeuness

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Référence bibliographique [22604]

Brabant, Christine et Caneva, Christiane. 2019. «Un encadrement pour la scolarisation des jeunes». Dans Les Juifs hassidiques de Montréal , sous la dir. de Pierre Anctil et Robinson, Ira, p. 139-163. Montréal: Les Presses de l’Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’objectif de ce chapitre est d’analyser le cas d’une entente entre le Procureur général du Québec et une école de la communauté juive hassidique de Montréal «à la lumière de deux notions liées au droit de l’enfant à l’éducation: l’acceptabilité et l’adaptabilité de l’éducation. [Les autrices] mett[ent] en perspective la situation montréalaise avec celles de quatre États ayant des politiques scolaires différentes relatives à la scolarisation des jeunes Juifs hassidiques: la Belgique, le Royaume-Uni, Israël et l’État de New York.» (p. 139)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce chapitre utilise la cas de l’entente «hors cour établie entre le Procureur général du Québec et l’une de ces écoles, l’Académie Yeshiva Toras Moshe [Montréal], où la scolarisation à la maison a été mise en avant comme une solution pour compléter l’éducation reçue à l’école religieuse.» (p. 139)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Selon les autrices, «[l]a problématique de l’éducation des jeunes des communautés juives ultra-orthodoxes de Montréal, longtemps source de tensions, semble se dénouer grâce à une nouvelle option: la scolarisation à la maison, conjuguée à la fréquentation de l’école religieuse et d’une offre de soutien scolaire. La recherche sur cette forme de scolarisation indique que l’expérience de l’apprentissage en famille pourrait enrichir significativement l’éducation des enfants grâce aux avantages de cette pratique: l’efficacité du temps d’enseignement, l’engagement parental, l’individualisation de l’enseignement, le soutien entre parents et la supervision par les instances scolaires. Cette pratique éducative pourrait également rejoindre l’objectif d’assurer l’accès de l’enfant à une éducation de base plus acceptable, tout en protéger [sic] son droit à une éducation adaptée à sa culture et à sa communauté d’appartenance. L’analyse des politiques publiques d’autres juridictions à l’égard des écoles hassidiques a mis en évidence l’intérêt du financement proportionnel à l’éducation de base pour atteindre les mêmes objectifs. Ce type de politique pourrait soutenir une évolution de l’intérieur au sein des communautés, en offrant aux parents une plus grande variété d’options éducatives, moins exigeantes pour eux que la scolarisation à la maison.» (p. 162)