1. Objectifs

Intentions :
«Ce chapitre aborde certaines connaissances nécessaires pour accompagner adéquatement les personnes qui […] sont atteintes [de troubles psychotiques], en fonction des différentes étapes de la parentalité, que nous pensions à la grossesse, à la période postpartum ou à la petite enfance.» (p. 73)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Selon l’autrice et l’auteur, «[p]lusieurs femmes décrivent qu’avoir eu des enfants a diminué les symptômes du trouble psychotique, a augmenté leur sentiment de fierté ainsi que leur motivation et les a rapprochées de leur famille. Elles parlent aussi des obstacles comme la stigmatisation, le manque de soutien et de ressources, la surcharge amenée par les différents rôles, les problèmes cognitifs, les problèmes de santé, les effets indésirables de la médication, la honte et la culpabilité suite à des décisions impulsives (Seeman, 2010). La majorité des parents aux prises avec un trouble psychotique ont la capacité de bien s’occuper de leur enfant (Campbell et collab., 2018). Malgré que la parentalité soit un phénomène fréquent chez les personnes aux prises avec des troubles psychotiques, ce sujet prend souvent peu de place dans le suivi en santé mentale. Il est primordial que les équipes des services de santé mentale lui laissent une place plus grande dans leur suivi afin de s’assurer que les parents ont les outils nécessaires pour répondre aux besoins de l’enfant. Les enfants de parents aux prises avec des troubles psychotiques sont eux-mêmes plus à risque de troubles mentaux, de vivre des situations qui affectent leur bien-être ou leur développement et il est important qu’ils puissent recevoir l’aide nécessaire au moment opportun.» (p. 95-96)