Stratégies de gestion de conflits et qualité de la relation conjugale

Stratégies de gestion de conflits et qualité de la relation conjugale

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Référence bibliographique [22584]

Mayrand, Kristel, Sabourin, Stéphane, Savard, Claudia et Litalien, David. 2020. «Stratégies de gestion de conflits et qualité de la relation conjugale ». Revue Québécoise de Psychologie, vol. 41, no 3, p. 1-18.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif de la présente étude était de mesurer les associations dyadiques entre les SGC [stratégies de gestion de conflits] positives et négatives, et deux indicateurs de la qualité de la relation conjugale, soit la satisfaction conjugale et la stabilité relationnelle (c.-à-d., la stabilité mesurée lorsque la relation est maintenue).» (p. 6)

Questions/Hypothèses :
Dans le cadre de cette étude, l’auteur et les autrices s’attendent à ce que «[les] stratégies positives soient positivement associées à la satisfaction conjugale et à la stabilité relationnelle via des effets acteurs (c.-à-d., effets des SGC d’un individu sur sa propre satisfaction conjugale et stabilité relationnelle) et partenaires (c.-à-d., effets des SGC d’un individu sur la satisfaction conjugale et la stabilité relationnelle de son ou sa partenaire) [et que les] stratégies négatives soient négativement associées à la satisfaction conjugale et à la stabilité relationnelle via des effets acteurs et partenaires.» (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Un échantillon de 104 couples hétérosexuels a été recruté dans la population générale. Des critères d’âge (20 ans et plus) et de cohabitation (1 an et plus) étaient requis lors du recrutement des participants afin d’assurer une certaine stabilité de la relation.» (p. 6)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyses statistique

3. Résumé


«[L]es analyses préliminaires ont […] révélé que les associations entre les SGC positives et négatives, la satisfaction conjugale et la stabilité relationnelle ne différaient pas significativement entre les femmes et les hommes. […] Par conséquent, les résultats rapportés dans la présente étude valent aussi bien pour les femmes que pour les hommes.» (p. 12) Les résultats montrent «qu’un usage plus fréquent des SGC positives chez un individu est bénéfique, autant pour cet individu que pour son ou sa partenaire, puisqu’il est associé à une satisfaction conjugale plus élevée via des processus intra- et interpersonnels. Un usage plus fréquent des SGC négatives chez un individu contribue à une plus faible satisfaction conjugale et stabilité relationnelle chez ce dernier, mais ne contribue pas significativement à celles de son ou sa partenaire. […] Ces résultats mettent donc en lumière les différentes contributions des SGC positives et négatives à la satisfaction conjugale et à la stabilité relationnelle, et soulignent l’importance d’apprendre à gérer les conflits conjugaux de façon constructive afin d’augmenter le bien-être des partenaires et la longévité des couples.» (p. 15)