Stratégies d’acculturation et engagement paternel en contexte migratoire
Stratégies d’acculturation et engagement paternel en contexte migratoire
Stratégies d’acculturation et engagement paternel en contexte migratoire
Stratégies d’acculturation et engagement paternel en contexte migratoires
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Référence bibliographique [22583]
Bationo, Nebila Jean-Claude, Ramdé, Jean et Larose, Simon. 2022. «Stratégies d’acculturation et engagement paternel en contexte migratoire ». Revue canadienne des sciences du comportement / Canadian Journal of Behavioural Science, p. 1-8.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Cette recherche a pour objectif global d’analyser les liens entre les stratégies d’acculturation et l’engagement des pères immigrants. Il s’agit spécifiquement de décrire les stratégies d’acculturation des pères immigrants et de préciser la relation prédictive entre ces stratégies et leur engagement auprès de leurs enfants.» (p. 2-3)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 86 «pères immigrants âgés d’au moins 21 ans qui résident à Québec ou à Montréal et ayant des enfants de 0 à 6 ans […].» (p. 3)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Les résultats montrent «que tous les pères, quel que soit leur profil d’acculturation, sont bien engagés auprès de leur enfant avec une moyenne au-dessus de 4 sur une échelle de 1 (jamais) à 6 (toujours).» (p. 5) De plus, «les stratégies d’acculturation des pères immigrants jouent un rôle dans la prédiction de leur engagement auprès de l’enfant. En effet, 19% de l’engagement paternel seraient prédits par les profils d’acculturation, lorsque les autres variables susceptibles d’influencer cet engagement sont contrôlées. En termes clairs, parmi tous les facteurs qui peuvent contribuer à l’engagement paternel dans une situation d’immigration, les stratégies d’acculturation représentent environ un cinquième. Par ailleurs, l’examen des différents indices révèle que, par rapport à l’intégration, les pères qui adoptent les stratégies de séparation et de marginalisation sont moins engagés auprès de leur enfant, tandis que ceux qui optent pour l’assimilation sont légèrement plus engagés, mais ce résultat n’est pas significatif. Ces résultats indiquent que l’intégration, comme stratégie d’acculturation, constitue donc le meilleur facteur d’engagement paternel. La séparation et surtout la marginalisation peuvent l’entraver pour diverses raisons.» (p. 5)