Reconnaître socialement et juridiquement le statut de beau-parent pour protéger les droits des enfants

Reconnaître socialement et juridiquement le statut de beau-parent pour protéger les droits des enfants

Reconnaître socialement et juridiquement le statut de beau-parent pour protéger les droits des enfants

Reconnaître socialement et juridiquement le statut de beau-parent pour protéger les droits des enfantss

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Référence bibliographique [22534]

Saint-Jacques, Marie-Christine. 2021. «Reconnaître socialement et juridiquement le statut de beau-parent pour protéger les droits des enfants». Dans La jeunesse au carrefour de la famille, de la communauté, du droit et de la société , sous la dir. de Pierre Noreau, Goubau, Dominique, Saint-Jacques, Marie-Christine, Van Praagh, Shauna, Fau, Valentine et Robitaille, Caroline, p. 77-108. Montréal: Édition Thémis.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteure examine «la question de la reconnaissance sociale et juridique des beaux-parents et les impacts de cette non-reconnaissance sur les droits des enfants qui vivent ou ont vécu en famille recomposée.» (p. 81)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Dans ce chapitre, la question de la reconnaissance sociale et juridique des beaux-parents est surtout étudiée en prenant l’exemple du Québec. Des parallèles sont également faits avec l’état du droit au Canada et à l’international. De plus, différents aspects de la question sont examinés «soit, les éléments qui freinent la reconnaissance légale du statut de beau-parent, la reconnaissance actuelle des liens beaux-parents enfants par le droit et les limites identifiées, les dispositions légales proposées afin de solutionner les difficultés actuelles. [L’autrice examine également] un certain nombre d’arguments en faveur d’une plus grande reconnaissance de la relation de beau-parent enfant.» (p. 81) En somme, selon l’autrice, les «qualificatifs ne manquent pas pour décrire l’ambiguïté juridique du statut de beau-parent, de ses droits et de ses obligations. Mason souligne que la Cour le considère comme un legal stranger, Shrage dit que les beaux-parents font face à un legal limbo, Lessard traite des angles morts de la délégation de l’autorité parentale. Mais au-delà des mots, la non-reconnaissance de la relation beau-parent enfant a des conséquences sociales, émotives et économiques sur les personnes qui vivent ou ont vécu en famille recomposées. [En effet], si la volonté de différents pays à protéger davantage la relation beau-parent enfant est perceptible, les parents de naissances sont privilégiés. Ceci [dénoterait] une forme d’indécision ou de résistance.» (p. 107)