Intentions : «Ce texte a pour but de dresser un tableau des personnes assistées sociales au Québec.» (p. 2)
Questions/Hypothèses : L’autrice et l’auteur posent les questions de recherche suivantes: «[c]ombien de personnes bénéficient d’un programme d’aide financière de dernier recours? Qui sont ces personnes? Quelle est leur situation familiale? Dans quels contextes ont-elles adhéré à ce programme? Comment vit-on une telle situation?» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’autrice et l’auteur ont «effectué une analyse comparative des statistiques gouvernementales au sujet des prestataires selon les différents programmes québécois en vigueur. À cette méthode factuelle s’ajoutent des témoignages de personnes assistées sociales rencontrées dans le cadre du projet de recherche ''Sortir du cadre: représentations médiatiques et militantes de l’assistance sociale au Québec'' […].» (p. 2)
Instruments : Guide d’entretien
Type de traitement des données : Analyse statistique Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats de cette étude «permettent de conclure que l’appartenance à certains groupes augmente le risque d’avoir besoin d’assistance. Ainsi, les personnes seules, les mères monoparentales et les personnes issues de l’immigration récente sont surreprésentées dans l’ensemble des différents programmes en vigueur.» (p. 14) De plus, «[l]es familles monoparentales avec une femme cheffe de famille se trouvent dans des situations plus précaires que les familles monoparentales avec un père à la tête de la famille.» (p. 8) «Au-delà du constat que les femmes sont encore aujourd’hui plus nombreuses à mettre leur carrière en pause pour s’occuper des enfants, certaines mères au foyer dépendent financièrement de leur conjoint. L’aide financière n’est pas accordée si le conjoint travaille. L’admissibilité au programme est déterminée selon un calcul qui se base sur le revenu du ménage et non pas selon le revenu individuel. Dans certaines situations, cette dépendance enferme les femmes dans des situations dangereuses. Par exemple, elle est un facteur de risque majeur lié à la violence conjugale vécue par les femmes.» (p. 9)