Quel rôle jouent les politiques de rémunération propres aux entreprises dans l’écart de rémunération entre les sexes au Canada?
Quel rôle jouent les politiques de rémunération propres aux entreprises dans l’écart de rémunération entre les sexes au Canada?
Quel rôle jouent les politiques de rémunération propres aux entreprises dans l’écart de rémunération entre les sexes au Canada?
Quel rôle jouent les politiques de rémunération propres aux entreprises dans l’écart de rémunération entre les sexes au Canada?s
|
Référence bibliographique [22526]
Li, Jiang, Dostie, Benoit et Simard-Duplain, Gaëlle. 2020. Quel rôle jouent les politiques de rémunération propres aux entreprises dans l’écart de rémunération entre les sexes au Canada?. Ottawa (Ontario): Statistique Canada.
Intentions : «[L]a présente étude vise à déterminer si les entreprises influent différemment sur la rémunération des femmes et des hommes au Canada et dans quelle mesure. Plus précisément, l’étude porte sur l’incidence des politiques des entreprises en matière d’embauche et de fixation de la rémunération sur l’écart de rémunération entre les sexes.» (p. 6) L’étude aborde également les disparités concernant les politiques familiales entre le Québec et le reste du Canada et leurs effets sur l’employabilité des femmes.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude s’appuie sur les données de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés de 2001 à 2015.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«[L]’étude révèle que les primes salariales propres aux entreprises permettent d’expliquer près du quart de l’écart de rémunération moyen de 27 % entre les travailleuses et les travailleurs. En moyenne, les pratiques d’embauche des entreprises, ou l’appariement […], et les politiques de fixation de la rémunération […] permettent dans chaque cas d’expliquer environ la moitié de cet effet d’entreprise. La différence de composition entre les deux voies varie considérablement au cours de la vie et selon la province, et l’état matrimonial et la situation familiale.» (p. 5) «D’autre part, il existe des différences importantes entre le Québec et le reste du Canada en ce qui concerne les politiques familiales, dont les répercussions considérables sur l’emploi des femmes [ont été démontrées]. Par exemple, Baker, Gruber et Milligan (2008) ont démontré que l’adoption d’un régime universel et abordable de garde d’enfants au Québec dans les années 1990 a entraîné des augmentations de la disponibilité au travail des mères. Le Québec est aussi différent du reste du Canada en ce qui concerne son programme de congé parental, qui a une incidence sur la période pendant laquelle les mères peuvent s’absenter du travail après la naissance d’un enfant, mais également sur la probabilité qu’elles retournent travailler pour l’employeur qu’elles avaient avant la naissance de leur enfant […].» (p. 28)