1. Objectifs

Intentions :
Ce document vise à «effectuer une recension des principales politiques publiques municipales, provinciales et fédérales qui sont en place et qui peuvent améliorer les conditions de vie et le développement des tout-petits du Québec. [Il vise aussi à documenter] l’état de la situation concernant ces politiques publiques au Québec, leurs effets escomptés sur le développement de l’enfant et les pistes d’amélioration proposées par la recherche scientifique.» (p. 11)

Questions/Hypothèses :
Ce portrait tente de répondre à question suivante: «[q]ue faisons-nous au Québec pour nos tout-petits et leur famille et, plus particulièrement, quel rôle jouent les politiques publiques?» (p. 11)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Ce portrait «permet de constater qu’il existe au Québec plusieurs mesures collectives qui ont des répercussions positives sur le développement des tout-petits ainsi que sur la qualité de vie de leurs familles. Les stratégies les plus efficaces sont celles qui intègrent à la fois des interventions directes auprès de l’enfant et des interventions plus larges qui agissent sur sa famille et sur tous les environnements dans lesquels grandit le tout-petit. […] Malgré certaines avancées, des problèmes sociaux persistent au Québec. [Par exemple], certaines familles continuent de vivre dans l’insécurité alimentaire ou de connaître des problèmes de logement. Par ailleurs, des dizaines de milliers d’enfants attendent toujours une place dans le réseau des services de garde. Enfin, encore trop de tout-petits font l’objet de signalements retenus pour évaluation par les DPJ [Directeurs de la protection de la jeunesse].» (p. 226) «Des mesures mises en œuvre ici et ailleurs dans le monde […] offrent toutefois des pistes pour l’amélioration de [ces] politiques publiques. Par exemple, la protection de logements appartenant à l’État, l’adoption de lois donnant aux parents de jeunes enfants le droit de demander des arrangements flexibles au travail de même que des programmes de soins de santé proposant un service universel et gratuit aux familles peuvent contribuer à un développement optimal [des] tout-petits.» (p. 227)