1. Objectifs

Intentions :
Cette «recherche vise à dégager non seulement les différents besoins en ce qui concerne l’éducation à la sexualité, mais également les pratiques qui participent à concrétiser et renforcer les rapports de pouvoir inégalitaires lors de l’éducation à la sexualité afin d’identifier les meilleures pratiques et celles à éviter, tout en mettant en lumière les mécanismes d’oppression qui mènent, intentionnellement ou non, à leur reproduction.» (p. 16)

Questions/Hypothèses :
Ce projet «a été guidé par la question de recherche principale suivante: Quels sont les besoins des jeunes en termes d’éducation sexuelle positive, inclusive et émancipatrice?» (p. 16)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Afin d’atteindre les objectifs de recherche, une méta-analyse a été réalisée. Pour ce faire, les bases de données PubMed, PsychInfo et Taylor & Francis Online ont été dépouillées. Au total, 27 textes ont été conservés pour l’analyse.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Les résultats de la méta-analyse «démontrent que les besoins sont variés en matière d’éducation à la sexualité. Les jeunes rapportent avoir été exposés à des processus ou à des propos ancrés dans des rapports de pouvoir inégalitaires – qui reflètent particulièrement l’âgisme – qui limitent leur capacité à accéder aux informations dont elles et ils ont besoin pour vivre des sexualités épanouissantes.» (p. 54) De plus, selon les études recensées, «[p]lusieurs jeunes aimeraient que les cours d’éducation à la sexualité abordent la question des différents aspects du parcours amoureux, du moment de la séduction à l’engagement dans une relation jusqu’à la rupture. Le sujet de la séduction est souvent évoqué par les jeunes (4 études, 8 extraits). Elles et ils aimeraient avoir des informations sur les différents types de relation, l’engagement et l’attachement dans le cadre d’une relation amoureuse ou encore la grossesse et la parentalité. […] Des jeunes déplorent le manque de discussion en classe d’éducation à la sexualité sur les parcours amoureux même si ces informations peuvent être jugées comme étant de base. Une jeune fille mentionne sa surprise disant que même dans le cadre d’une éducation à l’hétérosexualité, l’aspect relationnel de la vie amoureuse est écarté des notions à enseigner.» (p. 43)