Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec : enquête 2020

Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec : enquête 2020

Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec : enquête 2020

Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec : enquête 2020s

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Référence bibliographique [22488]

Fontaine, Eugénie, Antoine, Julie et Vaillancourt, Julie. 2021. Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec : enquête 2020. Montréal: Réseau des lesbiennes du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’enquête Portrait des femmes de la diversité sexuelle au Québec a été réalisée par le Réseau des lesbiennes du Québec (RLQ) afin de représenter le plus adéquatement possible les enjeux touchant les communautés lesbiennes et les femmes de la diversité sexuelle vivant au Québec.» (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteures ont «analysé les réponses de 685 personnes réparties dans les 17 régions administratives du Québec.» (p. 8) Celles-ci devaient s’auto-identifier comme lesbienne et/ou comme faisant partie de la diversité sexuelle. «La moyenne d’âge des répondantes est de 38,9 ans, avec un âge minimal de 17 ans et un âge maximal de 79 ans.» (p. 14)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les analyses, la lutte contre la violence faite aux femmes LGBTQ2S+, la reconnaissance des discriminations vécues par les femmes LGBTQ2S+, la lutte contre le harcèlement et l’appropriation de l’espace public pour combattre l’invisibilisation sont les 4 principaux enjeux auxquels les participantes accordent une importance. Les résultats révèlent également «que 21,3% des répondantes ne s’affichent pas ouvertement dans le contexte familial, et ce, même si elles ont fait en grande majorité leur coming out auprès de leurs parents (71,5%). […] Cela peut s’expliquer par un manque de modèles positifs lesbiens au sein de la société ou encore par l’importance que l’on accorde aux modèles traditionnels hétéronormatifs. Un autre frein à l’affichage peut également avoir lieu si, dans son contexte familial, une femme de la diversité sexuelle a déjà été témoin de lesbophobie ou de toute autre attitude discriminatoire face à une orientation non hétérosexuelle […].» (p. 30) De plus, selon les résultats, «les violences les plus importantes qui ressortent dans la sphère privée sont celles associées au contexte du couple (35,6%) ainsi qu’au contexte familial (34%). Les proportions dans ces deux milieux sont assez élevées, c’est-à-dire que plus d’une femme sur trois est victime de violence dans la sphère privée, là où elle devrait, logiquement, être en sécurité.» (p. 47)