Parcours d’apprentissage du français de réfugiés d’origine bhoutanaise dans la ville de Québec : influences des mobilités, des apprentissages et des dynamiques familiales

Parcours d’apprentissage du français de réfugiés d’origine bhoutanaise dans la ville de Québec : influences des mobilités, des apprentissages et des dynamiques familiales

Parcours d’apprentissage du français de réfugiés d’origine bhoutanaise dans la ville de Québec : influences des mobilités, des apprentissages et des dynamiques familiales

Parcours d’apprentissage du français de réfugiés d’origine bhoutanaise dans la ville de Québec : influences des mobilités, des apprentissages et des dynamiques familialess

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Référence bibliographique [22454]

Prévost, Claudia. 2021. «Parcours d’apprentissage du français de réfugiés d’origine bhoutanaise dans la ville de Québec : influences des mobilités, des apprentissages et des dynamiques familiales». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, Département des sciences historiques.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse «examine le parcours d’apprentissage du français de réfugiés adultes d’origine bhoutanaise qui ont été réinstallés dans la ville de Québec entre 2009 et 2012. De façon plus spécifique, cette recherche vise à examiner: [l]’influence du parcours migratoire sur le parcours d’apprentissage du français des réfugiés d’origine bhoutanaise; [l]e rôle joué par les différentes personnes-ressources […] que ces réfugiés rencontrent tout au long de leur parcours d’apprentissage du français et l’influence de ces dernières sur celui-ci; [et] les différentes stratégies mises en œuvre, par les personnes-ressources et par les réfugiés d’origine bhoutanaise en vue de favoriser l’apprentissage du français de ces derniers et, par le fait même, leur processus d’adaptation et d’intégration à la société d’accueil.» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour cette étude, l’autrice a «rencontré quinze réfugiés d’origine bhoutanaise pour le recueil d’un récit de vie, vingt personnes-ressources pour la réalisation d’un entretien semi-dirigé et [a] tenu cinq séances d’observation dans des classes de francisation.» (p. 93) Les réfugiés sélectionnés étaient constitués de sept femmes et de huit hommes. De leur côté, les «personnes-ressources rencontrées sont majoritairement des femmes [et elles] œuvrent dans divers domaines professionnels reliés de près, pour la plupart, à l’intervention auprès de la population immigrante et réfugiée.» (p. 98) Les participants ont été recrutés dans la ville de Québec.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats mettent en lumière trois éléments qui se démarquent comme des vecteurs ayant une influence majeure dans le parcours d’apprentissage du français des réfugiés d’origine bhoutanaise, soit les mobilités, les apprentissages et les dynamiques familiales.» (p. iii) En effet, «[l]’importance des dynamiques familiales, ici incarnées par les membres de la famille, les compatriotes et les personnes-ressources, dans le parcours d’apprentissage du français des réfugiés d’origine bhoutanaise a été largement démontrée dans cette thèse. [Par exemple, dès] les premiers moments suivant l’arrivée des réfugiés d’origine bhoutanaise, les dynamiques familiales et celles entre compatriotes s’affichent comme des tuteurs de résilience qui amoindrissent l’impact du choc culturel vécu à ce moment. […] De même, les observations relevées dans cette thèse quant à la prise en compte du bien-être de l’ensemble des membres de la famille au moment de prendre des décisions importantes, comme celles d’intégrer le marché de l’emploi plutôt que de poursuivre l’apprentissage du français […], corroborent [d’autres études] portant sur l’influence des réseaux familiaux dans l’expérience de la mobilité secondaire de groupes de réfugiés au Canada. […] À cet égard, les familles formées par les réfugiés d’origine bhoutanaise forment ce “Nous familial” qui se présente comme un espace symbolique où il est possible d’expérimenter des changements, tout en préservant une certaine continuité où se vivent simultanément des processus d’individualisation et le développement de liens collectifs […].» (p. 256-257)