Obtenir un diplôme avant l’âge de 20 ans : une analyse ancrée dans une perspective des parcours de vie

Obtenir un diplôme avant l’âge de 20 ans : une analyse ancrée dans une perspective des parcours de vie

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Obtenir un diplôme avant l’âge de 20 ans : une analyse ancrée dans une perspective des parcours de vies

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Référence bibliographique [22450]

Dupéré, Véronique, Archambault, Isabelle, Desrosiers, Hélène et Nanhou, Virginie. 2019. Obtenir un diplôme avant l’âge de 20 ans : une analyse ancrée dans une perspective des parcours de vie. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce document revisite «la problématique du décrochage scolaire sous l’angle des parcours de vie à partir de données actualisées issues d’échantillons normatifs, et ce, tout en intégrant les avancées scientifiques des deux dernières décennies, notamment en ce qui a trait aux facteurs préscolaires associés au phénomène.» (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Ce fascicule s’appuie sur les données de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ), menée par l’Institut de la statistique du Québec avec la collaboration de différents partenaires […]. [L’échantillon initial] comptait 2 120 enfants.» (p. 1)

Instruments :
- Questionnaire
- Grille d’observation

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«En somme, les résultats montrent que parmi un ensemble de facteurs individuels, familiaux et institutionnels mesurés à différentes étapes de la scolarisation, le retard et le rendement scolaires sont les prédicteurs les plus robustes de la diplomation en sept ans ou moins. Toutefois, outre ces deux facteurs ''lourds'', d’autres sont indépendamment associés à la diplomation à l’une ou l’autre étape du parcours scolaire, notamment la présence de comportements extériorisés, les aspirations scolaires des mères pour leur enfant et l’engagement scolaire. Le rôle apparent de ces derniers facteurs semble varier davantage au fil du temps; ceux-ci ont tendance à entrer en jeu plus tard, lors de la transition primaire-secondaire ou au deuxième cycle du secondaire. À l’inverse, le rôle clé du statut socioéconomique de la famille se fait sentir très tôt dans la trajectoire scolaire des enfants. Même lorsque l’on prend en compte un vaste ensemble de facteurs mesurés pendant la scolarisation, le statut socioéconomique de la famille avant l’entrée de l’enfant à l’école demeure indépendamment associé à la diplomation; les taux de diplomation étant plus élevés chez les jeunes issus de familles favorisées sur le plan socioéconomique que chez ceux issus de familles défavorisées.» (p. 2)