Les unités familiales dont la valeur nette patrimoniale est la moins élevée
Les unités familiales dont la valeur nette patrimoniale est la moins élevée
Les unités familiales dont la valeur nette patrimoniale est la moins élevée
Les unités familiales dont la valeur nette patrimoniale est la moins élevées
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Référence bibliographique [22394]
Crespo, Stéphane. 2020. «Les unités familiales dont la valeur nette patrimoniale est la moins élevée ». Coup d’oeil sociodémographique, no 70, p. 1-17.
Intentions : «Cette étude se penche sur la situation des unités familiales du Québec qui appartiennent au groupe des 20% dont la valeur nette est la moins élevée (quintile inférieur de la valeur nette).» (p. 1)
Questions/Hypothèses : L’étude tente de répondre aux questions suivantes: «[q]uelles unités familiales font partie du quintile inférieur de la valeur nette? Quels niveaux de valeur nette observe-t-on dans ce groupe? Quels niveaux de l’avoir et de la dette y observe-t-on? Quelles catégories d’avoir et de dette y sont plus souvent ou moins souvent détenues? Quelle place le Québec occupe-t-il dans le quintile inférieur canadien de la valeur nette?» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur se base sur les données de l’Enquête sur la sécurité financière (ESF) de 2016 de Statistique Canada.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les résultats permettent de conclure que, de manière générale, les unités familiales font partie de ce groupe parce qu’elles possèdent peu d’avoirs et ont peu de dettes ou une quantité modérée de dettes. Plus précisément, l’étude a permis de dégager les résultats suivants: [A]u Québec en 2016, pour faire partie du quintile inférieur de la valeur nette, les unités familiales devaient détenir une valeur nette inférieure ou égale à 14 000$. [L]es unités dont le principal soutien est une femme, une personne de moins de 35 ans ou de scolarité de niveau primaire ou secondaire se trouvent en plus grande proportion dans ce quintile que dans l’ensemble des quintiles. C’est le cas aussi des personnes seules, des familles monoparentales, des unités non propriétaires de leur logement et de celles dont le revenu familial après impôt est relativement faible. [De plus, en] comparaison de l’ensemble des unités familiales, celles du quintile inférieur de la valeur nette détiennent moins fréquemment des avoirs financiers dans les régimes de retraite privés, des avoirs financiers hors des régimes de retraite privés, des avoirs non financiers, comme des véhicules, et des avoirs liés à la valeur des entreprises de l’unité familiale. [E]lles détiennent dans une proportion négligeable des dettes hypothécaires et détiennent moins souvent des dettes de consommation toutes catégories confondues.» (p. 1)