Les soins aux personnes ainées en perte d’autonomie
Les soins aux personnes ainées en perte d’autonomie
Les soins aux personnes ainées en perte d’autonomie
Les soins aux personnes ainées en perte d’autonomies
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Référence bibliographique [22387]
Julien, Mélanie et Jacob-Wagner, Sarah. 2020. Les soins aux personnes ainées en perte d’autonomie. Québec: Gouvernement du Québec, Conseil du statut de la femme.
Intentions : Ce document réalisé par le Conseil du statut de la femme porte sur les soins aux personnes aînées en perte d’autonomie. L’étude vise plus particulièrement à «nourrir la réflexion du Conseil sur les enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes soulevés par l’organisation des soins et des services destinés aux personnes aînées et à leurs proches.» (p. 10)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Pour cette étude, un «total, 37 personnes ont été interrogées, soit: 6 aînées; 10 personnes proches aidantes de personnes aînées (soit 7 femmes et 3 hommes); 12 travailleuses et 1 travailleur œuvrant auprès des personnes aînées et occupant diverses fonctions dans une variété de milieux; 3 femmes occupant un poste de gestionnaire dans une RPA [résidence privée pour aînés], une EÉSAD [entreprise d’économie sociale en aide à domicile] ou un CLSC [centre local de services communautaires] [et] 5 personnes engagées dans des activités de bénévolat auprès des personnes aînées (soit 4 femmes et 1 homme). […] Les personnes interrogées résident dans diverses régions du Québec, en milieux urbain, semi-urbain et rural, mais principalement dans la région de la Capitale-Nationale.» (p. 57)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
À la lumière des résultats, «quelques constats méritent d’être mis en relief: Le travail de care se répartit inégalement entre les femmes et les hommes d’une même famille. Bien que différents facteurs puissent influencer le degré d’engagement de chaque membre, la responsabilité de proche aidance revient plus souvent à des femmes: conjointes, filles, petites-filles ou sœurs, par exemple. De plus, les enfants seraient plus enclins à fournir un soutien à leur père agissant comme aidant qu’à leur mère occupant le même rôle; Plusieurs participantes (femmes aînées et bénévoles) ont donné des soins, comme proches aidantes, sans toutefois s’identifier comme telles […].» (p. 36) «L’asymétrie des soins effectués par les différents membres d’une famille peut découler d’autres facteurs que du refus du proche d’exécuter une tâche. En effet, certaines personnes aînées ne sont pas à l’aise que certains soins, surtout intimes, soient accomplis par une personne du sexe opposé ou par une personne de la famille en particulier. Une participante a par exemple expliqué que son grand-père a refusé que son fils [...] lui donne ses soins d’hygiène, alors que l’aîné était à l’aise avec l’idée que ceux-ci soient offerts par un autre membre de la famille, une femme dans ce cas. Le point de vue de la personne aînée influence donc aussi forcément le partage des tâches entre les proches.» (p. 26)