Les relations interpersonnelles dans le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire : une analyse qualitative des mécanismes du soutien social et de la relation thérapeutique

Les relations interpersonnelles dans le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire : une analyse qualitative des mécanismes du soutien social et de la relation thérapeutique

Les relations interpersonnelles dans le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire : une analyse qualitative des mécanismes du soutien social et de la relation thérapeutique

Les relations interpersonnelles dans le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire : une analyse qualitative des mécanismes du soutien social et de la relation thérapeutiques

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Référence bibliographique [22383]

Lauzier-Jobin, François. 2022. «Les relations interpersonnelles dans le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire : une analyse qualitative des mécanismes du soutien social et de la relation thérapeutique». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse par articles est composée de trois articles. Le premier et le troisième font l’objet de cette fiche. «L’objectif général de cette thèse est d’examiner l’influence des relations interpersonnelles dans le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire.» (p. xiv) «Le premier article s’attarde aux mécanismes au cœur du soutien des proches aidants, mais détaille aussi l’expérience parfois difficile vécue par ces derniers. […] Le troisième compare la relation d’aide formelle et informelle de manière à montrer leurs différences, leurs ressemblances et leur complémentarité.» (p. xv)

Questions/Hypothèses :
La «question de recherche [de la thèse] est: [c]omment les mécanismes à l’intérieur des relations avec un proche et avec un intervenant influencent-ils le rétablissement des personnes ayant un trouble dépressif, anxieux ou bipolaire?» (p. 43)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les deux articles s’appuient sur «une étude qualitative basée sur des entrevues individuelles semi-structurées (N = 45) avec des personnes en rétablissement (n = 15), un de leur proche (n = 15) et un de leur intervenant (n = 15). […] Le proche aidant est défini comme un aidant provenant du réseau de soutien informel comme un conjoint, un membre de la famille, un ami, un collègue ou un voisin. L’intervenant est défini comme un aidant rémunéré que celui-ci soit un professionnel au sens du Code des professions ou non et qu’il travaille en milieu institutionnel, communautaire ou en pratique privée.» (p. 44) Le recrutement s’est fait à Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


De façon générale, «les résultats de cette thèse soulignent le rôle primordial des relations interpersonnelles dans le rétablissement.» (p. xiv) Les résultats du premier article mettent en lumière que «certains des mécanismes correspondent aux fonctions classiques du soutien social montrant ainsi leur pertinence et leur importance dans le soutien du rétablissement en santé mentale. À ce titre, la camaraderie, le soutien émotionnel, la validation et le soutien instrumental demeurent des aspects importants du soutien des proches aidants, et ce, autant du point de vue des personnes en rétablissement que des proches aidants.» (p. 86) Dans le cadre du troisième article, les «résultats montrent que les relations d’aide autant formelles qu’informelles sont riches et qu’elles remplissent de nombreuses fonctions dans le rétablissement en santé mentale.» (p. 143) «Les proches aidants remplissent une plus grande diversité de fonctions que les intervenantes. Cette différence est particulièrement marquée concernant le lien affectif, la réciprocité et la camaraderie. Ainsi, avec les proches aidants, le plaisir et les activités communes occupent une place centrale dans la relation qui serait plus symétrique et réciproque.» (p. 144)