Les influences culturelles à l’ère des réseaux sociaux numériques
Les influences culturelles à l’ère des réseaux sociaux numériques
Les influences culturelles à l’ère des réseaux sociaux numériques
Les influences culturelles à l’ère des réseaux sociaux numériquess
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Référence bibliographique [22369]
Lapointe, Marie-Claude, Luckerhoff, Jason et Prévost, Anne-Sophie. 2020. «Les influences culturelles à l’ère des réseaux sociaux numériques ». Enjeux et société, vol. 7, no 2, p. 245-270.
Intentions : «Dans le cadre de l’enquête dont le présent article fait état, [les autrices se sont] intéressés à l’influence des différents agents de socialisation sur les goûts, les pratiques, les consommations et l’ouverture culturels de jeunes Québécois. Plus spécifiquement, [elles ont] voulu mieux comprendre l’influence des réseaux sociaux et des influenceurs, et la place qu’occupent les sources d’influence plus traditionnelles comme la famille, les amis et l’école.» (p. 247)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Entre octobre 2017 et juillet 2018, […] cinquante-deux entretiens individuels qualitatifs auprès de jeunes Québécois [ont été animés]. […] Un sommaire des résultats obtenus a par la suite été soumis à la discussion auprès de soixante-dix participants, cette fois dans le cadre de quatre entretiens […].» (p. 248-249)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les résultats de cette étude confirment que «[l]es influences de la famille, des amis, de l’école et des enseignants, ainsi que des médias – spécialement des médias sociaux – contribuent à modeler et à modifier les goûts et les façons de consommer la culture ou de s’approvisionner en contenus culturels. [Il est possible de] croire que l’influence de la famille diminu[e] au profit de celle des nouveaux médias, mais cette situation ne se reflète pas dans les discours des participants […]. Les entretiens […] ont permis de comprendre que les lieux de consolidation du lien social demeurent plutôt inchangés. Les influences principales sont les personnes connues (famille, amis), en face à face et par l’intermédiaire des médias sociaux. Viennent ensuite les personnes qu’on ne connaît pas, mais que l’on retrouve dans des communautés de partage d’intérêts. Il s’agit encore de la famille et les amis dans un premier temps, et les médias, dans un second temps[.] Dans bien des cas, les influences ''virtuelles'' ne sont que des ajouts aux influences traditionnelles bien ancrées. [Cette] recherche modère donc la portée du discours selon lequel la famille perd de son importance en tant qu’influence culturelle et rappelle l’importance de ne pas sombrer dans une forme de déterminisme technologique.» (p. 267-268)