Les familles irlandaises de Montréal, 1800-1834

Les familles irlandaises de Montréal, 1800-1834

Les familles irlandaises de Montréal, 1800-1834

Les familles irlandaises de Montréal, 1800-1834s

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Référence bibliographique [22363]

Duchesne, Jonathan. 2021. «Les familles irlandaises de Montréal, 1800-1834». Dans Perspectives diverses sur les transformations familiales au Québec : l’apport des étudiant.e.s à la recherche , sous la dir. de Julien Gauthier-Mongeon, Thomson-Sweeny, Johanne et Vincent, Alexandra, p. 7-10. Actes du colloque étudiant «Perspectives diverses sur les transformations familiales au Québec : l’apport des étudiant.e.s à la recherche» tenu à Montréal du 19 au 21 janvier 2021. Montréal: Institut national de la recherche scientifique - Centre Urbanisation Culture Société, Partenariat de recherche Familles en mouvance.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette étude brosse un portrait des familles irlandaises de Montréal entre les années 1800 et 1834.

Questions/Hypothèses :
L’étude tente de répondre aux questions suivantes: «est-ce possible d’observer l’émergence d’une communauté irlandaise dès le premier tiers du 19e siècle malgré ces multiples départs? Est-ce que les pratiques comme le mariage et le baptême jouent un rôle important dans la sociabilité des immigrants irlandais et dans l’intégration de ces individus à la société montréalaise ou bas-canadienne?» (p. 7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Pour réaliser cette étude, l’auteur a dépouillé les registres catholiques d’état civil de la paroisse Notre-Dame de Montréal recensés entre les années 1800 et 1834. Il a d’abord retrouvé un peu plus de 5000 actes de mariage de la paroisse. Ces actes correspondent à celles de 1266 époux d’origines irlandaises (582 femmes et 684 hommes). Par la suite, l’auteur a recueilli des «actes de baptême [qui lui] ont permis d’identifier les couples qui ont fait baptiser un ou plusieurs de leurs enfants dans la paroisse Notre-Dame de Montréal à la suite du mariage. […] C’est un total de 211 couples irlandais [qui ont été] soumis à l’analyse.» (p. 8-9)

Type de traitement des données :
Réflexion critique
Analyse de contenu

3. Résumé


L’étude révèle que «même si la communauté irlandaise n’est qu’à ses débuts, [il est possible de] déceler que la famille joue un grand rôle dans la vitalité de celle-ci. En fait, les “nouvelles” familles irlandaises qui ont des enfants nomment des marraines et des parrains qui seront présents au sein du cercle familial. Les liens tissés lors des mariages et des baptêmes aident certainement à ce que, progressivement, la communauté puisse prendre forme et qu’elle puisse accueillir deux des plus grosses vagues d’immigrants irlandais en 1832 et 1847. [L’auteur remarque] aussi que les récents immigrants irlandais à Montréal entre 1800 et 1834 tendent à se regrouper entre eux sans nécessairement adhérer à une association. Ils le font à l’intérieur même de leurs pratiques familiales lors des baptêmes qui permettent de créer ou de solidifier un réseau plus large de personnes souvent non apparentées, mais, généralement, d’origine irlandaise. D’abord, en choisissant un époux d’origine irlandaise en plus grand nombre et, ensuite, en nommant des marraines et des parrains d’origine irlandaise […]. Ainsi, lorsque l’immigration irlandaise prend de l’ampleur après 1815, les Irlandais se regroupent entre eux à Montréal et constituent des réseaux communautaires et familiaux.» (p. 10)