1. Objectifs

Intentions :
L’objectif de ce document est de «rassembler et mettre en lumière les principales caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques disponibles sur les familles autochtones québécoises.» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
«[L]e portrait proposé permet notamment de répondre aux questions suivantes: les familles d’identité autochtone sont-elles fortement concentrées sur le territoire? Qu’est-ce qui les distingue des autres familles sur le plan conjugal? Comment se comparent-elles aux familles non autochtones sur le plan de la scolarité, de l’emploi et du revenu? Les conditions de logement dans lesquelles elles évoluent sont-elles comparables à celles des autres familles?» (p. 1)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Toutes les données servant à l’analyse sont tirées du Recensement du Canada de 2016. […] Les familles à l’étude regroupent ainsi les couples résidant avec au moins un enfant mineur – que les conjoints soient mariés ou en union libre, de sexe opposé ou de même sexe, et que les enfants soient ceux du couple ou de l’un ou l’autre des conjoints – ainsi que les parents seuls résidant eux aussi avec au moins un enfant mineur. L’univers statistique considéré regroupe les 882 190 familles avec enfants mineurs recensées au Québec en 2016.» (p. 1)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats présentés dans ce document montrent que, au Québec, les familles d’identité autochtone «se distinguent par une forte proportion de familles nombreuses. La part de familles autochtones comptant au moins trois enfants au domicile atteint 30 % (et même 39 % chez les Inuits) […].» (p. 12) De plus, ces familles «sont majoritairement monoparentales (53 %). La monoparentalité est, chez ces familles, plus de deux fois plus fréquente que chez les familles non autochtones (24 %) […].» (p. 12) Elles sont aussi «formées de deux conjoints qui n’ont pas été actifs sur le marché du travail au cours de la semaine de référence (13 %) dans une proportion plus élevée que celle observée chez les familles mixtes (4 %) et les familles non autochtones (3 %). Environ le tiers des parents seuls d’identité autochtone ont, quant à eux, déclaré avoir été inactifs […].» (p. 12)