Les droits des femmes en matière de santé reproductive : les effets de la pandémie de COVID-19

Les droits des femmes en matière de santé reproductive : les effets de la pandémie de COVID-19

Les droits des femmes en matière de santé reproductive : les effets de la pandémie de COVID-19

Les droits des femmes en matière de santé reproductive : les effets de la pandémie de COVID-19s

| Ajouter

Référence bibliographique [22354]

Ferron-Parayre, Audrey. 2022. «Les droits des femmes en matière de santé reproductive : les effets de la pandémie de COVID-19 ». Les Cahiers de Droit, vol. 63, no 1, p. 43-76.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cet article, l’autrice se penche «sur les enjeux et les défis soulevés par la pandémie de COVID-19 au regard des droits des femmes en matière de santé reproductive. Pour ce faire, [elle pose] d’abord un regard sur le contenu et l’étendue de leurs droits en matière de santé reproductive (partie 1). Par la suite, les processus décisionnels en période d’urgence sanitaire au Québec sont explorés (partie 2), afin d’établir les balises du contexte dans lequel s’inscrit l’analyse des effets de la pandémie de COVID-19 sur ces droits. Finalement, [l’autrice montre] que la pandémie et les mesures adoptées en vue de la freiner ont exacerbé ou ont généré des enjeux spécifiques pour les femmes et leur santé reproductive (partie 3).» (p. 45-46)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Au Québec, l’analyse comparée des mesures sanitaires adoptées pour affronter la pandémie de COVID-19 au regard des droits des femmes en matière de santé reproductive permet de constater, globalement, un équilibre et une proportionnalité entre la protection de la santé publique et le respect de leurs droits. La décision de l’Hôpital général juif d’interdire complètement l’accompagnement des femmes durant l’accouchement, au printemps 2020, constitue toutefois un exemple d’atteinte injustifiée et disproportionnée à leurs droits, et illustre également les limites de l’effectivité des directives ministérielles en période de pandémie, qui peuvent être ignorées par les établissements de santé sans entraîner de conséquence d’un point de vue strictement légal. Par ailleurs, espérons que les nombreux enjeux de respect des droits des femmes en matière de santé reproductive qui ont été soulevés, dans le contexte de la pandémie de COVID-19 […] pourront entraîner, dans un avenir rapproché, une meilleure reconnaissance de leurs droits positifs. Pensons, par exemple, à la présence d’un accompagnant ou d’une accompagnante au moment de l’accouchement, de même qu’à certaines normes mises en évidence et reconnues comme étant favorables à une expérience positive de la maternité, tant d’un point de vue scientifique que du respect des droits de la personne, qui devraient être explicitement reconnues par le droit étatique afin d’en assurer une meilleure effectivité.» (p. 74-75)