Le revenu viable 2020 dans l’échelle des revenus. Données pour différentes localités du Québec

Le revenu viable 2020 dans l’échelle des revenus. Données pour différentes localités du Québec

Le revenu viable 2020 dans l’échelle des revenus. Données pour différentes localités du Québec

Le revenu viable 2020 dans l’échelle des revenus. Données pour différentes localités du Québecs

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Référence bibliographique [22332]

Couturier, Eve-Lyne, Labrie, Vivian et Nguyen, Minh. 2020. Le revenu viable 2020 dans l’échelle des revenus. Données pour différentes localités du Québec. Montreal: Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Tout en abordant la question des disparités de niveaux de vie associables à différentes formes de soutien du revenu dans la société québécoise, la présente édition du revenu viable vise également à consolider le positionnement du revenu viable effectué en 2019 pour rendre cette mesure méthodologiquement comparable à la MPC [mesure du panier de consommation].» (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étudie s’appuie sur différentes données statistiques sur le revenu viable des ménages québécois. Celui-ci est «calculé dans sept localités québécoises (Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières et Sept-Îles) pour trois types de ménage (une personne seule, une famille monoparentale avec un enfant en CPE [centre de la petite enfance], une famille de deux adultes et deux enfants en CPE). (p. 2)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’étude révèle que le calcul du revenu viable de cette année «met en évidence un ensemble de situations de pauvreté qui ne sont pas repérées par la MPC, dont le fait de vivre avec la garantie minimale de revenu assurée à partir de 65 ans et celui de vivre au salaire minimum, particulièrement pour les personnes seules.» (p. 1) Selon cette étude, le calcul «ne prend pas en considération les besoins distincts des différentes configurations familiales. Les calculs sont en effet basés sur le panier répondant aux besoins d’une famille type de deux adultes et deux enfants. L’équilibre de ce panier ne correspond pas nécessairement à la réalité de ménages composés différemment (ménage monoparental, ménage de personnes âgées, présence d’un·e aidant·e naturel·le, et autres) qui ont des besoins spécifiques. De surcroît, en déterminant les seuils applicables aux différentes localités selon le seul critère de la taille de leur population, la MPC ne prend pas non plus en considération les services particuliers disponibles à chaque endroit. […] Ces localités et ces situations sont différentes sous plusieurs aspects, par exemple pour les besoins de mobilité, les besoins nutritionnels et les besoins de logement. Le revenu viable, avec ses calculs spécifiques à chaque localité étudiée, permet de corriger cette lacune.» (p. 6-7)