Le corps des enfants, l’«essor de l’autisme» et l’expertise parentale: la marginalisation du corps dans l’histoire des enfants présentant des difficultés cognitives et comportementales

Le corps des enfants, l’«essor de l’autisme» et l’expertise parentale: la marginalisation du corps dans l’histoire des enfants présentant des difficultés cognitives et comportementales

Le corps des enfants, l’«essor de l’autisme» et l’expertise parentale: la marginalisation du corps dans l’histoire des enfants présentant des difficultés cognitives et comportementales

Le corps des enfants, l’«essor de l’autisme» et l’expertise parentale: la marginalisation du corps dans l’histoire des enfants présentant des difficultés cognitives et comportementaless

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Référence bibliographique [22320]

Rivest, Dannick et Prud’Homme, Julien. 2021. «Le corps des enfants, l’«essor de l’autisme» et l’expertise parentale: la marginalisation du corps dans l’histoire des enfants présentant des difficultés cognitives et comportementales ». Histoire Sociale / Social History, vol. 54, no 112, p. 591-605.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans cet article, les auteurs proposent «d’insérer l’essor récent du diagnostic d’autisme, un phénomène qui s’intensifie depuis 1980, à l’histoire plus large des enfants en difficulté et de leurs proches.» (p. 592)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Les auteurs concluent que «la corporalité des enfants offre un fil conducteur viable pour saisir l’histoire des parents et des enfants qui, du XIXe au XXIe siècle siècle [sic], amarrent leurs vies à une multitude fluctuante de diagnostics, souvent incertains. Elle situe l’autisme dans le temps long de l’histoire de l’enfance et lit l’essor de l’autisme comme un épisode de cette histoire, sous la forme, de 1980 à 2010, d’une éclipse du corps qui affecte la position et les discours des parents. Cette hypothèse de travail est un appel à des travaux futurs. […] À l’historiographie de l’autisme, elle suggère des pistes pour se décloisonner et enrichir l’analyse de la situation des parents. Ces pistes de recherche futures sur l’autisme, qui pourraient notamment porter sur le rôle du genre dans les mobilisations parentales, gagneront à s’inscrire dans le temps long, mais aussi dans les réflexions engagées par les historiennes et historiens de l’enfance.» (p. 605)