La spécialisation pénale et sociopénale dans le traitement des événements de violence conjugale judiciarisés à Montréal
La spécialisation pénale et sociopénale dans le traitement des événements de violence conjugale judiciarisés à Montréal
La spécialisation pénale et sociopénale dans le traitement des événements de violence conjugale judiciarisés à Montréal
La spécialisation pénale et sociopénale dans le traitement des événements de violence conjugale judiciarisés à Montréals
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Référence bibliographique [22304]
Gauthier, Sonia et Lalande, Célyne. 2021. «La spécialisation pénale et sociopénale dans le traitement des événements de violence conjugale judiciarisés à Montréal ». Intervention, vol. 152, p. 19-35.
Intentions : «Dans l’objectif de documenter la présence de ces possibilités d’intervention, l’article qui suit vise à rendre compte de l’étendue de la spécialisation au sein du processus judiciaire en matière de violence conjugale à Montréal.» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les données utilisées [...] ont été recueillies lors des rencontres avec les membres de la Table de concertation en violence conjugale de Montréal en 2016 et 2017, puis mises à jour, complétées et catégorisées pour les fins de cet article.» (p. 19)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«[S]ur le plan de la spécialisation des interventions, nous constatons qu’il existe peu d’interventions sociopénales spécialisées, mis à part pour les victimes au tribunal, et pour les CCV [conjoint ayant des comportements violents] au tribunal et dans le cadre de leur peine.» (p. 30) «En ce qui concerne spécifiquement les enfants, il est également impératif que leur situation soit prise en charge rapidement et systématiquement, afin de déterminer quelles seraient les interventions psychosociales susceptibles de réduire les effets de la violence sur ceux-ci, ainsi que les effets potentiels associés à la judiciarisation de l’événement de violence. Il importe d’ailleurs, à ce sujet, de développer les connaissances à propos des impacts de la judiciarisation sur les enfants, celles dont nous disposons présentement étant extrêmement limitées.» (p. 30) Enfin, «[i]l est par ailleurs à noter que contrairement à la majorité des services en violence conjugale offerts par des organismes communautaires, les interventions pénales et sociopénales spécialisées présentent entre autres l’avantage de ne pas être genrées. Ainsi, les personnes vivant des situations particulières, hommes victimes et femmes CCV, peuvent y recevoir de l’aide adaptée à leurs besoins. La coexistence de ces différents types de services en violence conjugale nous apparaît donc essentielle afin de présenter une offre de services inclusive.» (p. 31)