Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l’enfance à l’Hospice Saint-Joseph des Sœurs Grises de Montréal (1854-1911)

Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l’enfance à l’Hospice Saint-Joseph des Sœurs Grises de Montréal (1854-1911)

Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l’enfance à l’Hospice Saint-Joseph des Sœurs Grises de Montréal (1854-1911)

Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l’enfance à l’Hospice Saint-Joseph des Sœurs Grises de Montréal (1854-1911)s

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Référence bibliographique [223]

Giroux, Marie-Christine. 2011. «Accueillir, vêtir, nourrir, instruire, éduquer et soigner : la protection de l’enfance à l’Hospice Saint-Joseph des Sœurs Grises de Montréal (1854-1911)». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’histoire.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure souhaite faire l’histoire de l’Hospice Saint-Joseph de Montréal.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise nombreuses sources premières, notamment des registres, des recensements, des chroniques des Sœurs Grises et des articles de journaux.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Les principaux constats de l’auteure sont les suivants. La «[…] principale clientèle [de cet Hospice] est celle des ‘orphelines’, une catégorie qui regroupe autant les ‘vraies’ orphelines que les orphelines de père, de mère, et même, souvent, des enfants dont les deux parents sont vivants. Cet Hospice n’est pas une institution d’enfermement qui vise principalement à discipliner les familles pauvres, mais plutôt un lieu ouvert qui tente de s’adapter aux besoins matériels, familiaux, éducatifs et spirituels des familles. D’ailleurs, les raisons familiales pour placer les orphelines à l’Hospice sont variées. Certaines y prennent place pour des raisons de pauvreté, bien sûr, mais d’autres s’y retrouvent pour quelque temps à la suite de la crise familiale provoquée par la mort ou la maladie de l’un des deux parents. D’autres familles, souvent de la classe moyenne, placent leurs filles en ayant plutôt des visées éducatives. Pendant leur séjour, toutes ces orphelines restent en contact avec leur famille qu’elles pourront retrouver à leur sortie. […] Dans le cadre de la société patriarcale, où les femmes sont généralement reléguées à la sphère privée, ces Sœurs parviennent néanmoins à administrer leur institution, bien qu’elles doivent rendre des comptes à la hiérarchie catholique et aux philanthropes laïques. L’Hospice va toutefois se heurter au fil des années à des problèmes de sous-financement et de manque de personnel récurrents.» (p. vii)