La politique québécoise Les enfants au coeur de nos choix : un pari audacieux néanmoins gagnant
La politique québécoise Les enfants au coeur de nos choix : un pari audacieux néanmoins gagnant
La politique québécoise Les enfants au coeur de nos choix : un pari audacieux néanmoins gagnant
La politique québécoise Les enfants au coeur de nos choix : un pari audacieux néanmoins gagnants
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Référence bibliographique [22292]
B.-Dandurand, Renée. 2020. «La politique québécoise Les enfants au coeur de nos choix : un pari audacieux néanmoins gagnant ». Enfances, Familles, Générations, no 35, p. 1-22.
Intentions : «Cet article tente surtout de comprendre dans quelle conjoncture – démographique, politique et économique – pendant les années 1990 s’est fait le passage d’une politique nataliste à une politique socio-démocrate qui collectivise le travail reproductif auprès des jeunes enfants. Est ensuite avancée une interprétation du sens et de la portée de cette politique.» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Cet article est une réflexion socio-historique largement basée sur [l]es observations et analyses [de l’autrice] développées au cours du temps sur la politique familiale québécoise […]. [Plus particulièrement], il s’agit de situer l’implantation de la politique Les enfants au cœur de nos choix dans le “champ familial”, soit dans un espace structuré de positions défini par des enjeux et des intérêts mobilisant divers types d’agents, qu’il s’agisse d’individus, de groupes ou d’institutions.» (p. 2)
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Selon l’autrice, «la politique Les enfants au cœur de nos choix peut donc être qualifiée de pari audacieux et gagnant. […] Destinée à améliorer le sort des enfants, cette politique constitue également une avancée tout à fait majeure pour les femmes, surtout en ce qui regarde l’investissement maternel dans le parcours de vie de plusieurs d’entre elles. Cette avancée, les femmes la doivent surtout à deux mesures de ce Livre blanc: le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) et les services éducatifs de garde à prix modique. En indemnisant mieux et plus largement qu’auparavant les pertes salariales des mères travailleuses après la naissance des enfants, le RQAP apporte une meilleure reconnaissance du travail reproductif qu’est celui du maternage; de plus, ce programme invite les pères à s’impliquer davantage dans le soin et l’éducation de leurs bambins, ce que font en 2015, 71 % d’entre eux […]. En plus du soutien parental que procure le RQAP, les services éducatifs de garde à la petite enfance assurent une part de la charge parentale, en particulier pour les mères au travail. C’est là que cette politique permet une avancée encore plus importante et plus stable pour les femmes.» (p. 14-15)