La mondialisation et les effets de la COVID-19 sur la conciliation emploi-famille au Québec
La mondialisation et les effets de la COVID-19 sur la conciliation emploi-famille au Québec
La mondialisation et les effets de la COVID-19 sur la conciliation emploi-famille au Québec
La mondialisation et les effets de la COVID-19 sur la conciliation emploi-famille au Québecs
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Référence bibliographique [22288]
Tremblay, Diane-Gabrielle et Mathieu, Sophie. 2021. «La mondialisation et les effets de la COVID-19 sur la conciliation emploi-famille au Québec ». Interventions économiques / Political Economy.
Intentions : L’objectif de cet article est d’étudier le soutien organisationnel offert par les employeurs lors de la covid-19 pour favoriser la conciliation travail-famille.
Questions/Hypothèses : Les questions suivantes ont guidé le présent article: «Comment les parents québécois ont-ils vécu la conciliation emploi-famille alors que la politique familiale québécoise favorise l’activité des femmes ? Comment les employeurs ont-ils soutenu leurs salariés en contexte de télétravail ?» (p. 2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’article est basé sur les résulats de différents sondages menés sur le thème de la conciliation famille-travail.
3. Résumé
Tout d’abord, «la majorité des parents (62%) ont qualifié leur conciliation emploi-famille comme étant «facile», ce qui est étonnant à première vue. [Les autrices ont] conclu que le télétravail et la réduction des activités des enfants ont pu expliquer cette conciliation plus facile.» (p. 2) Ensuite, «[les] analyses ont montré qu’il n’y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes en ce qui a trait à leur perception des attentes de leur employeur (Tremblay et Mathieu 2021).» (p. 2) «Il semble donc que la politique familiale québécoise (Mathieu et Tremblay 2019) et les mesures de conciliation mises en place (Tremblay 2021) ont permis de soutenir les parents pendant la pandémie, même si la situation a été difficile pour les personnes licenciées ou mises à pied dans plusieurs secteurs des services, ou dans d’autres secteurs (santé, éducation) où le télétravail n’a pas pu être déployé.» (p. 3) Les résultats montrent également que «les organisations qui emploient majoritairement des hommes notent significativement plus d’effets négatifs (40% contre 34 % pour l’ensemble des organisations) liés à la mise en place d’accommodements facilitant la conciliation emploi-famille.» (p. 4)