La diversité interne des critiques catholiques relatives au cours Éthique et culture religieuse

La diversité interne des critiques catholiques relatives au cours Éthique et culture religieuse

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Référence bibliographique [22278]

Tremblay, Stéphanie. 2018. «La diversité interne des critiques catholiques relatives au cours Éthique et culture religieuse». Dans Les catholiques québécois et la laïcité , sous la dir. de David Koussens et Foisy, Catherine, p. 207-227. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce chapitre analyse les critiques de parents et d’une direction scolaire concernant le cours d’Éthique et culture religieuse (ECR).

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise «des exemples des prises de position de la direction du Loyola College et des parents de Drummondville dans les arrêts Loyola c. Québec (2015) et S.L. c. Commission scolaire Des Chênes (2012).» (p. 209)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


Dans les deux situations analysées, les plaignants critiquent les effets néfastes sur leurs enfants d’une idéologie relativiste promue par l’État à travers le cours d’ECR: «au Québec, on craint la mise en péril de la foi des enfants, la confusion, la perturbation et le vide moral, tandis qu’aux États-Unis on s’inquiète que les enfants s’éloignent des valeurs de leurs parents et que leurs absolus religieux soient transformés en opinions personnelles.» (p. 223) Selon les parents de Drummondville, «la philosophie du pluralisme structurant le programme ECR est ainsi associée à [de] grands “préjudices” [tels que de perturber] l’enfant en l’exposant trop jeune à des convictions et des croyances différentes de celles privilégiées par ses parents [et de porter] atteinte à la foi de l’enfant [...]. [Ces affirmations] suggèrent que la mise en contact même d’un enfant avec une diversité de convictions et de croyances suffirait en soi à créer une “perturbation” chez lui et, par la suite, à ébranler la foi de l’enfant.» (p. 224-225) «La seule solution envisagée pour pallier cette situation aux yeux des parents consiste à retirer leur enfant de cette mixité cognitive. Or, ce refus catégorique du pluralisme se rapproche de ce qu’on [appelle] le fondamentalisme défensif, qui vise à créer un espace protégé à l’abri de la sécularisation et de la confrontation de différentes visions du monde, ici la maison.» (p. 220)