1. Objectifs

Intentions :
Cet article «vise à témoigner des impacts que la pandémie a eus et continue d’avoir sur la pratique dans les cas de cooccurrence de VC [violence conjugale] et de VEE [violence envers les enfants], ce qui constitue une problématique majeure en protection de la jeunesse (Lavergne, Hélie et Malo, 2015).» (p. 28)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Les autrices montrent que «[p]our les familles, leur situation est devenue encore plus précaire, de sorte que la sécurité et le bien-être des victimes étaient davantage menacés. Pour les intervenantes, la pandémie a particulièrement fait ressortir le manque de moyens qu’elles avaient, au début, pour adapter leurs interventions. Elles ont notamment été confrontées, plus qu’en temps normal, à la difficulté d’évaluer les situations de violence au sein des familles, ainsi qu’à la complexité d’assurer la protection des enfants et de les accompagner, dans un contexte où l’accès aux services était particulièrement difficile, voire impossible. Le contexte de la pandémie a aussi accentué les problèmes de collaboration intersectorielle, dont les activités sont pourtant essentielles pour assurer la sécurité des victimes et offrir un soutien adapté aux besoins des personnes concernées. Malgré tout, il a également mis en lumière la grande capacité d’adaptation des intervenantes et des gestionnaires, qui ont su relever les défis suscités par ces circonstances extraordinaires et se sont mobilisés pour trouver des solutions innovantes. […]. [L]es témoignages soulignent la nécessité pour les organisations et les intervenantes de se préparer à une autre situation d’urgence similaire.» (p. 34)