1. Objectifs

Intentions :
Ce texte présente un projet de thèse de doctorat qui «vise à accompagner les responsables d’Uauitshitun, le Centre de santé et de services sociaux de la communauté, dans la mise en oeuvre d’une gouvernance innue de protection de la jeunesse.» (p. 17) Cette «étude mettra en lumière le point de vue des enfants innus sur la meilleure manière de les protéger et de prendre soin d’eux.» (p. 17)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Dans le cadre de cette recherche, l’autrice utilise «la méthode de recherche-action participative du Photovoice, qui utilise la photographie et la narration comme moyens d’expression (Douville et Sylvestre, 2019). […] Le terrain de recherche devait à l’origine avoir lieu en juin 2020 auprès de deux groupes de 10 enfants âgés entre 14 et 18 ans répartis sur les territoires d’Uashat et de Mani-utenam. […] En raison de la pandémie, ce projet a dû être reporté et prendra vraisemblablement la forme d’un Photovoice à distance soit par l’entremise d’outils technologiques.» (p. 19)

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Dans cet acte de colloque, l’autrice évoque «la pertinence de recueillir le point de vue des premiers concernés lorsqu’il s’agit de faire de la recherche avec des enfants autochtones dans un contexte de développement d’une gouvernance autochtone en protection de l’enfance et de la famille. Au cœur de toutes les décisions qui le concernent, l’intérêt supérieur de l’enfant gagnerait à être enrichi de la perception des enfants exprimée dans leurs mots et selon leur propre réalité. Le point de vue des enfants autochtones, pris en considération par les instances et les politiques qui les concernent, pourrait constituer une avancée au bien-être des enfants eux-mêmes et à celui de leurs familles. La méthode Photovoice, adaptée aux impératifs de la sécurisation culturelle et à la décolonisation de la recherche, constitue un moyen qui […] apparaît adéquat pour parvenir à cette prise de parole des enfants dans l’espace public.» (p. 20)