L’implication d’un proche significatif dans le traitement du trouble de stress post-traumatique : recension systématique
L’implication d’un proche significatif dans le traitement du trouble de stress post-traumatique : recension systématique
L’implication d’un proche significatif dans le traitement du trouble de stress post-traumatique : recension systématique
L’implication d’un proche significatif dans le traitement du trouble de stress post-traumatique : recension systématiques
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Référence bibliographique [22251]
Leclerc, Marie-Ève. 2021. «L’implication d’un proche significatif dans le traitement du trouble de stress post-traumatique : recension systématique». Essai doctoral, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.
Intentions : «L’objectif du présent essai doctoral est de recenser les écrits sur les interventions psychologiques pour le TSPT [trouble de stress post-traumatique] qui impliquent un proche significatif, afin de déterminer quels sont leurs effets sur les symptômes de TSPT et le soutien social perçu.» (p. 32)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : La recension a été réalisée «dans les bases de données suivantes : PsycInfo, Pubmed, Embase et Cochrane. Sur les 4002 initialement identifiés, 11 études ont été retenues […].» (p. x) Dans ces études, les proches significatifs étaient tous des conjoints et conjointes, sauf pour une étude dans laquelle les enfants de la personne atteinte étaient aussi impliqués.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Les résultats de la recherche effectuée démontrent qu’il serait prometteur d’intervenir sur le plan du soutien social en impliquant un proche significatif dans le traitement. Les interventions testées dans les études retenues ont permis de réduire les symptômes post-traumatiques, d’engendrer des proportions élevées de perte de diagnostic, de favoriser la complétion de la thérapie et d’améliorer certains aspects associés au soutien social perçu.» (p. x-xi) De plus, «[d]ix des onze études incluses dans la recension conduite dans le cadre du présent essai ont rapporté le taux de complétion de la thérapie, avec des taux variant entre 70% et 100% (avec un taux moyen de 87,4%). Seule une étude a rapporté un taux inférieur à 86%. Ces taux semblent être plus élevés que ceux rapportés dans les écrits, pour les thérapies qui n’impliquent pas de proche significatif […].» (p. 80) Enfin, «[l]es résultats obtenus dans le cadre des quatre études ayant évalué les effets des interventions sur le soutien social suggèrent qu’il est possible d’améliorer le soutien social perçu à l’aide d’une forme conjointe de TCC [thérapie cognitive-comportementale] ou de séances ajoutées à la thérapie individuelle.» (p. 81)