1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif principal de ce mémoire est de comprendre comment les femmes ayant vécu une séparation parentale conflictuelle dans le passé, marquée par de la triangulation, ont vécu les épisodes de triangulation, comment elles ont réagi dans ce contexte, comment elles vivent leurs relations aujourd’hui et comment elles qualifient leur fonctionnement émotionnel et leur confiance en elles.» (p.28)

Questions/Hypothèses :
«1. Comment ces femmes ont-elles vécu ou perçu les conflits de leurs parents et les épisodes de triangulation? 2. Qu’est-ce qui a aidé ou nuit à leur adaptation (les stratégies d’adaptation et les facteurs de vulnérabilité ou de protection)? 3. Quelles relations entretiennent ces femmes à l’âge adulte avec leurs parents, conjoint(e), frères, soeurs, ami(e)s et enfants, s’il y a lieu? 4. Ces femmes ont-elles confiance en elles et en leurs relations interpersonnelles? 5. Qu’est-ce qui caractérise leur fonctionnement émotionnel sur les plans de la gestion des conflits et de la sécurité émotionnelle?» (p.28)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Dix «[...] femmes de 25 à 35 ans ayant vécu une séparation parentale entre 6 et 12 ans accompagnée de conflits parentaux voilés (incluant la triangulation) qui ont perduré dans le temps, c’est-à-dire plus de deux ans après la séparation.» (p.29)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse de contenu
Analyse statistique

3. Résumé

«Ce mémoire porte sur le vécu et les effets, perçus par dix jeunes filles devenues adultes, de la triangulation des enfants à la suite d’une séparation parentale conflictuelle. Il fait appel à une méthodologie mixte. Le premier volet, rétrospectif, décrit les épisodes de triangulation, le vécu émotionnel, les stratégies d’adaptation ainsi que les facteurs de vulnérabilité et de protection. Le second volet jette un regard sur le présent en explorant la confiance en soi, le fonctionnement émotionnel, les relations interpersonnelles et la confiance en cet environnement relationnel. Les modèles de la sécurité émotionnelle (Cummings & Davies, 1994) et cognitivo-contextuel (Grych & Fincham, 1990) sont employés pour étudier la question. En somme, les répondantes se disent résilientes sans être invulnérables. Plusieurs observations, notamment l’insécurité émotionnelle, la parentification et les problèmes de santé mentale, suggèrent des pistes d’intervention et de recherche particulières.» (p.ii)