1. Objectifs

Intentions :
Ce rapport mandaté par le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec vise à «réaliser un état des lieux régional en matière d’égalité entre les femmes et les hommes et d’égalité pour toutes les femmes.» (p. 4)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Afin d’effectuer ce rapport, chacune des 17 Tables régionales de groupes de femmes du Québec «a mené ce projet de recherche selon sa propre méthodologie. Les méthodes de collecte de données et de validation de données furent donc nombreuses, diversifiées et complémentaires.» (p. 4) Ce faisant, ces Tables ont utilisé différentes données statistiques concernant l’égalité hommes-femmes.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

L’état des lieux révèle entre autres que les femmes sont particulièrement touchées par la pauvreté. «Différents facteurs expliquent ces inégalités économiques: [l]es stéréotypes sexuels et l’iniquité dans la répartition des tâches familiales ou domestiques. Le parcours d’emploi des femmes qui est souvent ponctué d’interruptions en raison d’une grossesse ou d’obligations familiales auprès des enfants, d’un proche malade ou vieillissant. Par conséquent, les femmes sont plus nombreuses à effectuer une plus grande part du travail informel et non rémunéré.» (p. 16) Par ailleurs, le document rapporte que les «femmes représentaient 78% des victimes d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal ayant été rapportées à la police. [De plus, la] séparation des conjoints ne mettait pas nécessairement fin au cycle de violence: 32,6% des infractions commises dans un contexte conjugal et déclarées à la police ont été commises par un ex-conjoint ou une ex-conjointe.» (p. 29) Des inégalités en ce qui concerne la mobilité sont également notées. «Par exemple, les femmes doivent souvent concilier vie professionnelle et responsabilités familiales, ce qui implique plus de déplacements en une journée et un pourcentage plus élevé d’arrêts. Ces difficultés de mobilité se compliquent sensiblement quand on dépend des transports collectifs, ce qui est le cas de la plupart des femmes […].» (p. 52) Le rapport fait aussi mention des difficultés de conciliation travail-famille pour les femmes en politique.