Les usages sociaux et politiques de la mémoire familiale : de la réparation de soi à la réparation des chaos de l’histoire
Les usages sociaux et politiques de la mémoire familiale : de la réparation de soi à la réparation des chaos de l’histoire
Les usages sociaux et politiques de la mémoire familiale : de la réparation de soi à la réparation des chaos de l’histoire
Les usages sociaux et politiques de la mémoire familiale : de la réparation de soi à la réparation des chaos de l’histoires
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Référence bibliographique [2223]
Vatz Laaroussi, Michèle. 2007. «Les usages sociaux et politiques de la mémoire familiale : de la réparation de soi à la réparation des chaos de l’histoire ». Enfances, Familles, Générations, no 7, p. 112-126.
Intentions : L’objectif de l’auteure est dresser un panorama des usages de la mémoire familiale au travers de trois fonctions spécifiques : les usages thérapeutiques, les usages sociaux et ceux que nous qualifions de sociopolitiques.
2. Méthode
Type de traitement des données : Recension des écrits
3. Résumé
« Dans ce texte, nous développons l’hypothèse selon laquelle la mémoire familiale joue un rôle d’articulation et de co-construction entre l’identité individuelle et l’identité familiale de groupe, mais que plus encore, au travers de ses fonctions de transmission, de revivification du passé, de conscientisation d’une trajectoire et d’un temps parcourus, elle ouvre un nouvel espace entre l’individu et le social, entre l’intime, le privé, le collectif et le public. C’est dans cet espace entre individu, famille et social que se dessinent des usages inédits de la mémoire familiale, usages thérapeutiques, sociaux et politiques qui visent le soin des individus, le traitement des familles, la réparation des souffrances et des brisures infligées tant par les familles elles-mêmes que par les contextes sociaux et historiques et, finalement, la promotion des sujets citoyens. Cette analyse est réalisée à partir d’un panorama des usages méconnus de la mémoire familiale, et elle permet de réfléchir sur les enjeux, limites et éventuels effets pervers de ces nouveaux liens entre mémoire familiale, sujet familial et acteur social. » (p. 112)