1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif de cet article est d’établir un consensus quant à l’état actuel de l’implantation de l’intervention précoce en psychose (IPP), aux données probantes sur lesquelles elle s’appuie, et d’aborder les défis et les solutions liés à son implantation.» (p. 394)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Les auteurs appuient leur réflexion sur leurs expériences professionnelles accumulées depuis plus de 20 ans en ce qui a trait à l’IPP.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

Selon les auteurs, «[l]es PPEP [programmes d’intervention précoce pour premiers épisodes psychotiques], dont l’efficacité supérieure est largement démontrée, constituent un développement majeur dans la prestation de services pour la psychose et ont considérablement amélioré l’évolution des troubles psychotiques.» (p. 408) Un des aspects mis de l’avant par les auteurs est le rôle de la famille et des proches dans ces interventions. «Compte tenu de l’âge d’apparition du PEP [premier épisode psychotique], la famille est souvent impliquée dans la demande d’aide du patient et dans son soutien tout au long du traitement. L’implication des proches peut prendre différentes formes et a un impact bénéfique sur l’évolution.» (p. 403) «Ainsi, les données disponibles suggèrent que les PPEP doivent faire des efforts pour impliquer davantage les proches et offrir systématiquement de l’intervention familiale, tout en respectant la primauté de l’autonomie et les droits du patient […] qui subordonnent la participation de ses proches à son consentement.» (p. 404)