1. Objectifs

Intentions :
«Cette étude représente un tour d’horizon des inégalités vécues sur le marché du travail et particulièrement au sein des organisations. [E]lle brosse un portrait de leurs causes et de leurs conséquences sur les individus, les organisations et la société. Elle présente également des pistes de solutions et des meilleures pratiques pour les réduire.» (p. 1) L’étude aborde les réalités des mères de famille et la conciliation travail-famille.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cette étude se base sur diverses recherches scientifiques et sur des statistiques publiques, telles que celles recensées par Statistiques Canada et l’Institut de la Statistique du Québec au cours des dernières années.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

L’étude révèle que «[c]ertaines politiques et pratiques organisationnelles peuvent être porteuses d’inégalités. Les conditions d’embauche et de promotion établies par les organisations, la discrimination et les biais cognitifs peuvent avoir un effet d’exclusion sur certains groupes de personnes dont les femmes, les travailleurs âgés, les personnes appartenant à une minorité ethnoculturelle, les personnes autochtones, les personnes appartenant à la diversité de genre et d’orientation sexuelle et les personnes ayant une incapacité.» (p. 1) L’étude révèle également que, malgré «un taux de chômage inférieur à celui des hommes au Québec, les femmes, particulièrement les mères de famille et celles en devenir (femmes enceintes) peuvent éprouver plus de difficultés à obtenir un emploi. Même si la Charte des droits et libertés de la personne protège cette population et interdit notamment la discrimination fondée sur la grossesse, plusieurs cas de discrimination subsistent.» (p. 7) Au sujet des pistes de solution, «les experts s’accordent sur l’idée que la conciliation travail-famille ne devrait pas être perçue comme une réalité exclusive aux femmes. Tous les employés, à travers leurs spécificités individuelles, ont aujourd’hui besoin de concilier travail-famille-études-retraite et autres temps sociaux. Il semble donc pertinent de repenser l’image de “l’employé idéal” pour intégrer la réalité des groupes sous-représentés.» (p. 35)